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Interprofession Divorce chez les meuniers

À la suite d’un désaccord au sujet de l’augmentation de la CVO, contribution volontaire obligatoire, quatre moulins ont démissionné de l’Association nationale de la meunerie française (ANMF). Ils ont créé l’Association de promotion de la meunerie de France (APMF) pour défendre leur point de vue.

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L’Association de promotion de la meunerie de France (APMF) a été créée le 14 janvier 2019 par quatre anciens membres de l’Association nationale de la meunerie française (ANMF) : CA.PRO.GA La Meunière, Grands Moulins de Paris, Moulins Dumée et Moulins Soufflet. Cette initiative fait suite à la démission de ces quatre structures de l’Association nationale de la meunerie française (ANMF), effective au 11 janvier 2019.

 

« Elle résulte d’un désaccord profond avec la décision du conseil d’administration de l’ANMF de proposer une augmentation de la cotisation volontaire obligatoire (CVO) perçue sur les farines panifiables à hauteur de 5 €/t à compter du 1er juillet 2019 », indique l’APMF dans son premier communiqué, le 15 janvier 2019.

Maintenir 0,20 €/t

L’APMF dénonce des « conséquences particulièrement graves » des décisions prises par le conseil d’administration de l’ANMF sur les équilibres financiers des entreprises françaises de la meunerie. Elle souhaite que la CVO soit maintenue à son niveau actuel, soit 0,20 €/t.

 

L’APMF souhaite « défendre un projet à même de renforcer la compétitivité des entreprises de la meunerie de France », dans un contexte de « surcapacité industrielle en France, de concurrence accrue des producteurs étrangers de farines et d’évolution des attentes des consommateurs ».

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