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Les agriculteurs « veulent des preuves » sur la fertilisation associée

Le président de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et celui de la FNSEA estiment que les techniques de fertilisations associées doivent s'accompagner d'une plus-value pour les agriculteurs et de résultats tangibles.

Le président de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et celui de la FNSEA attendent des résultats concrets concernant l’association de différentes matières et de technologies fertilisantes.

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« Nous sommes attentifs aux nouvelles solutions, à condition qu’il y ait un service rendu supérieur en terme environnemental, patrimonial et en valeur ajoutée produite. » Voici la déclaration de Franck Laborde, président de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) à l’occasion d’une table-ronde organisée par l’Union des industries de la fertilisation (UNIFA) au sujet des bénéfices de la fertilisation associée, à Paris, ce mercredi 12 juin 2024.

Qu’est-ce que la « fertilisation associée » ? Il s’agit du principe d’associer différentes matières et technologies fertilisantes (minérales, organiques, biostimulants…) afin de rechercher des synergies et améliorer les performances agronomiques et environnementales.

Nécessaire retour sur investissement

« Il faudra prouver aux agriculteurs que combiner des solutions sur le sol a un véritable impact avec des indicateurs et des résultats », insiste Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA.

« Les agriculteurs se préoccupent de savoir comment leur métier va être appréhendé par la société, de faire vivre leur entreprise, de la météo liée au changement climatique. Le sujet de la fertilisation associée ne vient pas en premier lieu même si des questions se posent sur la manière de mieux maîtriser l’agronomie, ainsi que sur les impacts économiques et environnementaux », rapporte Arnaud Rousseau.

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