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L’Italie allège les contraintes liées à la FCO pour l’export de bovins

Après l'obtention d'un accord pour la FCO, des assouplissements vis-à-vis de la MHE sont aussi espérés.

La vaccination et les tests PCR négatifs pour les sérotypes 3, 4 et 8 de la fièvre catarrhale ovine ne sont plus exigés pour les bovins français entrant sur le territoire italien.

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À l’instar de l’Espagne qui a retiré ses exigences sanitaires concernant la fièvre catarrhale ovine (FCO) au début de mars 2025, l’Italie a également allégé ses contraintes dans un accord avec la France. « Les opérateurs italiens ont réussi à obtenir cet accord de leur administration après de longues semaines de négociations, affirme Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine (FNB). Nous espérons que, comme l’Espagne, ils vont également convenir d’un accord pour la maladie hémorragique épizootique (MHE). »

Risque de baisse des prix

De son côté, le Modef reste « prudent » face à ce nouvel accord. La baisse de contraintes peut fluidifier les échanges, qui risquent donc d’augmenter. Le syndicat « craint une baisse du prix des broutards », affirme-t-il dans un communiqué de presse diffusé ce vendredi 28 mars 2025.

Les deux syndicats espèrent que les échanges avec l’Italie seront également simplifiés vis-à-vis de la maladie hémorragique épizootique (MHE), comme c’est le cas avec l’Espagne.

Pour sa part, Patrick Bénézit insiste sur le besoin d’harmonisation au niveau européen. « Nous demandons aux autorités européennes que les tests PCR négatifs ainsi que les vaccins sur autorisation temporaire d’utilisation [ATU] soient reconnus pour tous les États membres », maintient le président de la FNB. Les accords bilatéraux semblent encore impacter le marché, notamment des animaux reproducteurs. « Nous devrions pouvoir envoyer nos animaux partout en Europe. »

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