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Etats généraux : et après ? Etats généraux : et après ?

Clap de fin pour les Etats généraux de l’alimentation. Le législateur est attendu au tournant.

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Premier grand chantier présidentiel, les Etats généraux de l’alimentation ont été menés tambour battant de septembre à décembre 2017. Avec cette double ambition : mener « une réforme sans précédent de l’agriculture française » tout en trouvant le moyen de mieux répartir la valeur dans la chaîne agroalimentaire. Un pari politique pour le gouvernement.

Mise au pas

Malgré certains couacs au lancement (flou organisationnel, casse-tête pour la composition des 14 ateliers, désistement du président de la République pour la journée d’ouverture…), il faut lui reconnaître d’avoir réussi, bon an mal an, à faire travailler ensemble tous les acteurs de la filière. Une bonne manière de les mettre au pas en attendant le processus législatif.

Car Emmanuel Macron l’a promis lors de son discours du 11 octobre 2017, à Rungis : il y aura bien une loi en 2018, certainement par voie d’ordonnances, avec pour mesures phares une contractualisation rénovée et un renforcement des organisations de producteurs. En contrepartie, il est réclamé aux filières « une transformation profonde » de leurs pratiques pour répondre aux attentes des consommateurs. Car « l’Etat ne peut pas tout », est-il répété. Mais il peut beaucoup, notamment en matière de relations commerciales (lire l’encadré). Il s’agit maintenant de concrétiser les bonnes intentions.

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