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Andaineurs centraux à double rotor à l’e Pleins phares sur les concurrents

Après les faucheuses frontales en 2015 et les faneuses en 2016, nous avons logiquement testé les andaineurs cette année.

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Andainer consiste à ramener la matière (paille, fourrage…) en ligne pour former un andain afin de faciliter le ramassage du produit. Dans tous les cas, il faut éviter de perdre des feuilles et d’apporter de la terre dans l’andain. Après concertation avec les principaux constructeurs, nous nous sommes tournés vers des modèles à doubles rotors, avec andain central et largeur de travail inférieure à 8 mètres. Dix constructeurs ont répondu positivement à notre demande, Lely et Agram ayant décliné l’invitation.

Des réglages précis

D’apparence simple, le mécanisme de fonctionnement d’un giro-andaineur est pourtant assez complexe. Les bras sont reliés à des biellettes munies de galets. Ces derniers circulent dans un chemin de came fixe. On obtient un mouvement elliptique des bras, et donc des peignes. Ce mouvement permet de ramener le fourrage pour former un andain.

 Plusieurs réglages sont nécessaires sur un andaineur, à commencer par l’horizontalité des rotors. Elle s’obtient en ajustant les bras de relevage du tracteur.

 La hauteur de travail se traduit par la hauteur du rotor par rapport au sol. Elle est contrôlée par les roues placées sous le rotor. Elles sont entre 3 et 6, avec le plus souvent des systèmes de roues folles et/ou groupées en tandem pour assurer un bon suivi du sol. Dans cette optique, Pöttinger nous a présenté une machine équipée d’une roue supplémentaire placée en amont du rotor. Le constructeur revendique un meilleur suivi du sol dans les parcelles accidentées. Pour que les rotors puissent suivre les mouvements des roues et donc du terrain, ils possèdent des degrés de débattement sous plusieurs angles. La hauteur de travail doit être ni trop basse pour ne pas abîmer la culture, ni trop élevée pour ne pas laisser de produit au sol. Elle s’ajuste la plupart du temps au moyen d’une manivelle sur chaque rotor. Des systèmes électriques offrant un réglage depuis la cabine font également leur apparition (Kverneland).

 La largeur de travail sur nos modèles est variable, le plus souvent hydrauliquement. Pour modifier cette valeur, il suffit d’écarter plus ou moins les rotors. Cela confectionne évidemment un andain plus ou moins large. La variation peut dépasser 1 m.

Différents bras et peignes

Les andaineurs se différencient par la largeur de leurs rotors, le nombre de bras par rotor… Nos machines possèdent entre 10 et 13 bras par rotor, et un diamètre de rotor qui varie de 2,8 m à plus de 3,60 m. Pour un diamètre identique, plus le nombre de bras est élevé, plus la vitesse de rotation nécessaire sera faible. Il en résulte un meilleur traitement du produit à andainer.

Les bras porte-dents sont droits ou coudés, voire doublement coudés (Kuhn). Les dents sont également droites ou coudées. Elles sont boulonnées sur le bras. Deux montages existent, avec la spire autour ou à côté du bras. La première solution permet de retenir les dents en cas de casse. En outre, certaines marques disposent d’un capuchon au bout du bras pour éviter la perte de la dent extérieure en cas de casse.

Un protocole strict

Pendant une semaine, nous avons passé au crible nos dix machines. Nous les avons manipulées (réglages, dépliages…) afin d’apprécier ou non l’ergonomie et la facilité de prise en main des différentes solutions techniques.

Après une météo peu clémente la première semaine de notre test, c’est finalement la semaine suivante que nous avons tourné dans une parcelle de foin proche de l’exploitation.

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