Sanitaire Alerte à la grippe équine

La cellule de crise du Respe, qui s’est réunie le 8 février après la déclaration d’un dixième cas de grippe équine dans un centre d’entraînement de trotteurs de l’Orne, incite au renforcement des mesures sanitaires de précaution pour toute la filière.

Celles-ci ont été mises en place dans le dernier foyer qui a touché des trotteurs. Il s’agit du suivi des températures, l’arrêt des mouvements dont l’interdiction de courir, ou encore l’obligation d’isoler tout cheval présentant des signes cliniques (y compris de la fièvre) de faire procéder à une recherche de virus en cas de doute.

« Ce foyer étend la circulation de la maladie à la filière course, les filières du sport et du loisir étant seules concernées jusque-là », précise le Respe. Les galopeurs sont toujours exclus.

Pour les courses, les mesures de contrôle habituelles ont été renforcées, en particulier sur les chevaux venant de l’étranger. En Europe, la maladie continue de circuler en Belgique, en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Grande-Bretagne où trois cas ont été recensés dans des centres d’entraînement de pur-sang.

La vaccination, une mesure de lutte

« La vaccination reste une mesure efficace de lutte contre la maladie, déclare le Respe. Même si les caractéristiques de la souche circulant actuellement peuvent certainement expliquer que les chevaux correctement vaccinés aient pu montrer des signes cliniques. Elle limite les symptômes et surtout l’excrétion du virus, donc la diffusion de la maladie. Si la vaccination contre la grippe date de plus de 6 mois, il est recommandé d’effectuer un rappel. Cette recommandation s’applique à l’ensemble de la filière, toutes activités confondues (trot, galop, sport, élevage, loisir. »