Login

Sanitaire La grippe équine circonscrite

De la fin de décembre au début de mai, le Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine a recensé 34 foyers confirmés de grippe. Même si le niveau de circulation semble revenu à un niveau faible, la cellule de crise incite à maintenir la vigilance toutes activités confondues.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« La grippe équine a de nouveau frappé la France après trois ans d’absence. Elle a d’abord touché les effectifs de sport à la fin de 2018 et a atteint ensuite les centres d’entraînement et des hippodromes de trot et de galop, résume le Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe) dans son communiqué du 3 mai 2019. Au total, le réseau a recensé 34 foyers confirmés, 203 malades connus dont 88 cas confirmés. »

 

« Les mesures strictes et la communication mises en place dans ces structures ont permis de stabiliser rapidement la situation alors qu’une extension importante du nombre de foyers aurait été possible », souligne le Respe, qui soupçonne toutefois une sous-déclaration du nombre de cas. Des « chevaux symptomatiques » lui ont été rapportés, sans pouvoir être confirmés par des analyses. Et cela « perturbe le suivi et la bonne gestion de l’épidémie », souligne-t-il.

Situation préoccupante au Royaume-Uni

En Europe, la maladie a débuté en Suède, puis des cas ont suivi en France, en Belgique, en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas. « Le Royaume-Uni a été particulièrement affecté. Le nombre de cas recensés à partir du début de janvier a entraîné l’arrêt des courses hippiques pendant une semaine et le dépistage obligatoire de plusieurs milliers de chevaux de course. » La situation est toujours préoccupante dans ce pays. 17 nouveaux foyers auraient été enregistrés en mars et 11 en avril.

 

« Le typage du virus en France et dans plusieurs pays européens touchés a révélé qu’il s’agissait d’une même souche, différente de celles qui avaient circulé au cours des dernières années », révèle le Respe. Si les caractéristiques du virus expliquent « en partie » que les chevaux correctement vaccinés aient pu montrer des signes cliniques, « la vaccination reste une des principales mesures de prévention et de lutte individuelle et collective contre la maladie ».

 

La vaccination limite les symptômes et l’excrétion et donc la diffusion de la maladie. Le Respe recommande d’effectuer un rappel si la vaccination contre la grippe pour les chevaux dont la dernière vaccination remonterait à plus de six mois.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement