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Chevaux mutilés Un collectif veut faire avancer l’enquête

L’affaire des chevaux mutilés secoue les acteurs de la filière depuis cet été. Parce qu’il estime que les enquêtes piétinent, le jeune collectif « Urgences chevaux et milieu rural en danger » (CMR) appelle à la mobilisation des pouvoirs publics.

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Le collectif citoyen « Urgences chevaux et milieu rural en danger » (CMR) estime qu’il est « impératif que les moyens techniques, humains et financiers soient octroyés par le gouvernement » pour faire avancer les enquêtes sur la mutilation des équidés.

 

Dans un communiqué daté du 3 novembre 2020, le collectif créé il y a peu faisant suite aux mutilations d’équidés, affirme que « le silence » des pouvoirs publics « provoque de graves répercussions tant sur le point moral que financier. »

 

> À lire aussi : Équidés mutilés, Un numéro vert pour les propriétaires de chevaux (09/09/2020)

Installation de caméras de vidéosurveillance

Pour l’heure, le collectif rassemble plus de 2 000 passionnés sur son groupe Facebook privé bien décidés à éclaircir cette affaire et « faire évoluer les lois du droit équin. » En plus de « centraliser » les informations à l’échelle nationale et de porter assistance aux propriétaires, CMR espère obtenir un sérieux coup de pouce de la part des autorités. Une rencontre avec les ministres concernés (agriculture, intérieur, justice et écologie) est un objectif à court terme.

 

« Nous avons sollicité le soutien des treize Régions de France pour l’achat des caméras de surveillance des équidés pour les professionnels, mais également et surtout pour les associations et les particuliers », ajoute le collectif. Les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France auraient déjà débloqué des fonds.

 

L’Assemblée nationale est également dans le viseur de CMR. L’institution a été sollicitée sur « la possibilité d’une mise à disposition de locaux vacants pouvant accueillir les équidés afin d’assurer leur protection de manière groupée ».

 

Le collectif souhaite également que des dérogations au confinement soient mises en place pour permettre aux propriétaires d’assurer la protection de leurs animaux la nuit.

 

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