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Engrais, légumineuses et eau sont au programme de la planification écologique

Un conseil de la planification écologique s'est tenu le 31 mars 2025 à l’Élysée.

Le conseil de la transition écologique qui s’est tenu le 31 mars 2025 entérine la préparation d’un plan de souveraineté pour les engrais et d’un plan de soutien aux légumineuses. Une conférence sur l’eau doit aussi voir le jour pour un meilleur partage de la ressource.

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Le président de la République a réuni ce 31 mars 2025, l’ensemble de ses ministres pour tenir un conseil de la planification écologique. Le premier conseil depuis septembre 2023 et « qui arrive à point nommé », a souligné Agnès Pannier-Runacher, lors d’un point fait à la presse organisé à l’issue de la réunion. Un constat pour 2024 : les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 1,8 % par rapport à 2023. C’est moins que l’année précédente, où la baisse avait atteint 5,8 %.

Gagner en autonomie

Les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole ont été relativement stables en 2024 (+0,4 % par rapport à 2023), selon les derniers chiffres du Citepa (1). L’agriculture devra, comme les autres secteurs, prendre sa part à l’effort selon les souhaits du gouvernement, pour atteindre l’objectif global de baisse de 50 % des émissions de la France à l’horizon de 2030.

Deux mesures spécifiques ont été annoncées par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher :

Pour le moment, le ministère de l’Agriculture n’a pas donné de calendrier pour la mise en œuvre de ces plans. Annie Genevard s’est toutefois exprimée sur X où elle a fait savoir qu’elle souhaitait soutenir « la sobriété des usages en investissant dans des matériels pour éviter les fuites d’azote et réduire les émissions de gaz à effet de serre ».

Partage de l’eau

Outre ces plans, le conseil de planification écologique a décidé d’organiser une conférence sur l’eau. Celle-ci devra répondre « aux enjeux de protection et de partage de cette ressource » « à l’échelle des territoires », indique l’Élysée.

Sur X, la ministre de l’Agriculture a précisé qu’elle désirait « sécuriser l’accès à l’eau et stocker le trop-plein hivernal pour le restituer en période de manque hivernal ».

(1) Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique.

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