L’État investit dans la transition agroécologique
Devant le Conseil national de la transition écologique, la Première ministre a annoncé des budgets supplémentaires pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préservation de la biodiversité.
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« Nous avons un plan ambitieux, collectif, concret et crédible », a annoncé Élisabeth Borne, le 12 juillet, devant le Conseil de la planification écologique. Un plan dont l’objectif est de réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
7 milliards supplémentaires pour la décarbonation
Alors qu’une cinquantaine de leviers ont été élaborés par les différents ministères, la première ministre a annoncé que l’État débloquerait une enveloppe supplémentaire de 7 milliards d’euros, soit près d’un tiers du budget déjà affecté à la planification écologique. Ce fonds devrait permettre d’accélérer sur « la transition agricole, la gestion des forêts et de la ressource en eau, ainsi que la protection de la biodiversité ». L’utilisation précise de ce budget sera détaillée dans la future loi de finances pour 2024.
« Ce plan n’est pas franco-français et s’inscrit dans la démarche du Green Deal, a rappelé Élisabeth Borne. On ne peut pas demander à nos entreprises des efforts majeurs sans les imposer aux produits extra-européens. C’est le sens des mesures miroirs ou du règlement sur la déforestation importée. C’est une question de justice, de protection et de souveraineté. »
1 milliard pour la biodiversité
La Première ministre a également évoqué les ambitions françaises en matière de biodiversité. Alors que la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) doit être mise en consultation dans les prochains jours, Élisabeth Borne a annoncé que l’État investirait 264 millions d’euros supplémentaires en 2024. Ajouté au fonds friches, au fonds restauration ainsi qu’aux crédits des agences de l’eau, un milliard d’euros sera consacré à la préservation de la biodiversité en 2024.
« Par exemple, concernant l’agriculture, nous voulons réduire de 50 % les risques liés aux usages des produits phytopharmaceutiques, a rappelé la Première ministre. Pour y arriver, le gouvernement travaille avec les agriculteurs pour développer des alternatives et des solutions tout en garantissant notre souveraineté alimentaire. »
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