TIEA : Le lycée d’Aurillac dans les starting-blocks

« Les jeunes sont soudés en une équipe motivée et appliquée. Ils travaillent aux différentes épreuves du Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA) chaque mercredi après-midi depuis le début d'octobre 2023. Ils sont « à fond » et n’hésitent pas à consacrer leur temps libre à cette belle aventure ! », souligne d’emblée Frédéric Sérager (1), qui encadre la préparation du TIEA à Aurillac (Cantal) depuis deux ans. L’enseignant en éducation socioculturelle avait auparavant honoré cette mission durant six ans au lycée agricole de Saint-Flour (Cantal).

Emmanuel, Clément, Simon, Lisa, Tony, Julien, Elsa et Simon, tous en classe de première STAV et CGEA, ont déjà mené à bien la première des quatre épreuves imposées : une vidéo rendue le 14 janvier via les réseaux sociaux. « Nous avons choisi de nous projeter dans nos vies d’agriculteurs en 2050 sous la forme d’un journal télévisé », commentent les jeunes avec enthousiasme. La préparation du grand oral et de l’épreuve de manipulation sur le ring parisien avec Téquila, une génisse salers de deux ans, va se poursuivre jusqu’au jour J : le vendredi 1er mars au soir pour la manipulation et le dimanche 3 mars au matin pour l’oral. « Nous serons prêts et Téquila aussi, rit la joyeuse bande. Savez-vous que Téquila a déjà concouru au TIEA en 2021 en compagnie de sa mère ? Ainsi qu’au dernier concours national salers. C’est notre star ! »

Une aventure humaine

« Le TIEA est certes un concours, mais la compétition n’est pas le fondement de la motivation des élèves. Ils partagent avant tout cette expérience unique avec des jeunes venus de toute la France et de pays étrangers. Ce projet collectif est une aventure à la fois humaine et pédagogique, précise Frédéric Sérager. L’animation de leur stalle durant le salon sur le thème “Être éleveur demain” sera une quatrième épreuve riche de contacts et d’enseignements. »

« Nous avons hâte d’y être, tout en étant un peu stressés, s’accorde à dire toute l’équipe. Mais nous ferons de notre mieux pour représenter notre lycée, notre région et le métier qui nous motive. » Les jeunes cantalous se montrent curieux de rencontrer les autres candidats et de découvrir leur agriculture, leurs races et leurs productions phares. « Nous sommes aussi conscients de la nécessité d’échanger avec les citadins. Plus ludiquement, voir Paris nous attire aussi ! »