4. L’export de l’enseignement 4. L’export de l’enseignement

Quand ce ne sont pas les élèves et les étudiants qui traversent les frontières, c’est le savoir-faire de l’enseignement agricole français qui s’exporte. Différents réseaux de l’enseignement, public ou privé, mènent ainsi des opérations de coopérations et de partenariats dans des pays tiers.

Les Maisons familiales rurales (MFR) ont une expertise ancienne dans ce domaine. Ces associations, qui forment et éduquent des jeunes et des adultes en milieu rural, ont noué, à compter des années 1950, des relations avec des organisations africaines, sud-américaines et asiatiques. À la demande d’écoles, de groupements de paysans ou d’ONG locales, le réseau des MFR leur offre un appui technique pour développer leur propre maison familiale.

Olivier Gineste, en charge de la coopération internationale, explique que ces partenaires « sont séduits par l’adaptation de ces petites structures au milieu rural ». Pour certains besoins matériels, un appui financier est également proposé. Une fondation « MFR Monde » a notamment été créée en ce sens.

Conseiller sans imposer

Cette demande, émanant principalement de pays africains, cherche également à construire des collaborations avec des lycées privés. Le Conseil national de l’enseignement agricole privé (Cneap) accompagne ces derniers dans la mise en place de partenariats. Sans imposer de modèle prédéfini, ce réseau offre une expertise à ceux qui souhaitent construire une structure de formation et d’éducation.

Les établissements publics ne sont pas non plus en reste. Soutenus par le ministère de l’Agriculture, plusieurs projets de coopération ont été lancés. Un partenariat a notamment été mené en Afrique du Sud. Celui-ci a abouti à la création, en 2015, d’un centre de formation franco-sud-africain : le F’Sagri. Un partenariat est en train de se construire avec le Japon. L’enseignement agricole n’a pas fini son tour du monde.

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