Login

Une enquête antidumping sur les importations d’urée russe est lancée

« Sur la base d’une comparaison entre les prix pratiqués sur les marchés internationaux représentatifs et ceux observés dans le pays concerné, la plainte établit que les distorsions sur les matières premières semblent se traduire par des prix sensiblement inférieurs aux prix pratiqués sur les marchés internationaux représentatifs », informe l’avis.

Selon les producteurs européens d’urée, les importations d’urée russe feraient l’objet de pratiques de dumping et causeraient un préjudice.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le Journal officiel de l’Union européenne informe ce jeudi 25 septembre 2025 de l’ouverture d’une procédure antidumping concernant les importations d’urée originaire de Russie. Sont concernés tous les produits contenants une teneur variable en azote, même en solution aqueuse, avec ou sans additifs.

Cet avis fait suite à une plainte déposée le 11 août 2025 par Fertilizers Europe, au nom des producteurs européens d’urée. Le plaignant affirme en effet que « les marges de dumping calculées sont importantes pour le pays concerné ». Selon lui : « le coût de production des producteurs russes d’urée est faussé, étant donné que les prix du gaz naturel — intrant essentiel pour la fabrication d’urée — sont fixés par l’État russe à un niveau artificiellement bas ».

« Il ressort des éléments de preuve fournis que le volume et les prix des importations du produit soumis à l’enquête ont eu, entre autres conséquences, une incidence négative sur les quantités vendues, le niveau des prix facturés et la part de marché détenue par l’industrie de l’Union, ce qui a gravement affecté les résultats d’ensemble, la situation financière et la situation de l’emploi de celle-ci », peut-on encore lire dans l’avis du Journal officiel de l’Union européenne.

Entre le 1er juillet 2024 et le 30 juin 2025

Ayant conclu qu’il existe des éléments de preuve suffisants pour justifier de l’ouverture d’une procédure, l’enquête va notamment examiner les distorsions alléguées afin d’évaluer si, le cas échéant, « un droit inférieur à la marge de dumping suffirait à éliminer le préjudice ».

L’enquête portera sur une période comprise entre le 1er juillet 2024 et le 30 juin 2025. Pour la détermination du préjudice, l’analyse des tendances portera sur une durée comprise entre le 1er janvier 2022 et la fin de l’enquête.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement