Troisième apport azoté S’assurer de la validité du diagnostic
Avant de calculer la dose du dernier apport d’azote sur céréales, il faut vérifierque les précédents ont été valorisés.
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Selon les régions et les parcelles, le créneau du troisième apport azoté (fin montaison) est atteint ou sur le point de l’être. « La question qui se pose actuellement, c’est celle de la validité des diagnostics des outils de pilotage », souligne Édouard Baranger, ingénieur régional Arvalis-Institut du végétal.
Avant toute opération, il est, en effet, nécessaire de vérifier que les apports du stade épi 1 cm ont été complètement valorisés. Dans des conditions de manque de précipitations (moins de 15 mm d’eau dans les quinze jours suivant l’apport), ils ne sont pas totalement rendus disponibles aux cultures. « On ne sait pas ce qu’il y a dans la plante, dans le sol ou ce qu’il y a de perdu », explique l’ingénieur. Dans ce cas, le domaine de validité des outils n’est pas vérifié. Par conséquent, il ne sera pas possible de calculer la dose correctrice du troisième apport.
« Les outils de diagnostic voient un état de carence, qui est principalement lié à un défaut de valorisation des apports précédents, plutôt qu’à un réel manque de la plante. »
Estimations
Dans ces situations, les ajustements sont basés sur des estimations de valorisations en fonction des dates d’apport, de la forme d’azote et des précipitations qui ont suivi. « Dans les parcelles où des apports tardifs n’ont pas été valorisés, il est aussi possible d’attendre le retour de l’eau pour réaliser un diagnostic un peu plus tardif », souligne le spécialiste.
Hélène Parisot
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