Deux solutions pour faire rouler les matériels à l’hydrogène
Moteur à combustion ou pile à combustible, deux solutions sont possibles avec l’hydrogène.
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Mis en avant pour tenir les objectifs de la transition écologique, l’hydrogène tente de se faire une place. Les motoristes s’y intéressent timidement alors que certains acteurs du machinisme agricole testent déjà des engins munis d’un moteur thermique ou d’une pile à combustible.
Le moteur à combustion interne ou la pile à combustible
Pour faire avancer un véhicule à l’hydrogène, deux solutions sont possibles. La première consiste à conserver un moteur à combustion interne pour l’alimenter à l’aide du gaz. Le moteur et les réservoirs sont alors adaptés. Dans ce cas, la machine est assez proche d’un véhicule au GNR et conserve ses différents composants, facilitant la transition.
L’autre solution, plus radicale, consiste à transformer l’hydrogène en électricité à l’aide d’une pile à combustible. Cette dernière va réaliser une réaction chimique à l’aide de l’hydrogène pour créer une tension électrique. La machine s’apparente alors à des modèles électriques où la batterie est remplacée par la pile à combustible.
Pas encore commercialisé
Pour le moment, les motoristes historiques s’orientent plutôt vers des moteurs thermiques fonctionnant à l’hydrogène. JCB fait partie des premiers à avoir décliné l’un de ses 4 cylindres à l’hydrogène. Le Britannique en fait la démonstration sur un tractopelle, ainsi qu’un télescopique. Lors du dernier Agritechnica, Deutz Ag, MAN ou encore FPT ont également présenté des moteurs de différentes tailles.
La pile à combustible séduit plutôt pour des prototypes plus radicaux : télescopique chez Manitou ou tracteur chez Fendt. Dans ces deux derniers cas, la technologie complexe et coûteuse est en phase de développement.
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