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La filière du maïs crée une plateforme pour recruter des saisonniers

Le maïs au stade de la floraison au mois de juillet en Haute-Saône.

À l’aube de la campagne de 2024 de production de maïs, les professionnels de la filière ont créé un site pour recruter plus facilement.

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Recruter plus facilement, c’est l’objectif de la nouvelle plateforme mise en place par les professionnels de la filière du maïs, alors que la campagne de production commence en France. L’Association générale des producteurs de maïs (AGPM, FNSEA) et la Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho (FNPSMS) ont lancé, le 22 avril 2024 « job-semences-mais.fr ».

La plateforme est destinée à « tous les maïsiculteurs adhérents au syndicat ou non », précise Guillaume Le Hoan, responsable de la communication à l’AGPM. Ils peuvent déposer une annonce sur le site en se connectant et se créant un compte. L’objectif, pouvoir aider les agriculteurs à embaucher de la main-d’œuvre « de plus en plus difficile à trouver ».

Les candidats peuvent aussi renseigner leur adresse sur le site pour trouver les producteurs de maïs proches ou candidater directement auprès de certaines exploitations via une carte de France pour la période de juillet et d'août.

Travailleurs mineurs acceptés

Les candidats au castrage de maïs peuvent postuler dès l’âge de 14 ans. Les techniciens agréés doivent en revanche forcément être majeurs et avoir le permis B. Les principaux territoires concernés se trouvent dans le Sud, les Pays de la Loire et la Bourgogne-Franche-Comté.

« La France est en effet le premier exportateur mondial de semences de maïs », rappellent l’AGPM et la FNPSMS. Pour ce faire, les agriculteurs embauchent des saisonniers « pour réaliser la castration manuelle du maïs et s’assurer qu’il n’y a pas de croisements non souhaités ». Chaque année, ce sont environ 500 techniciens agréés et 50 000 castreurs qui sont embauchés.

Cette année, les semis de maïs sont en retard. Au 15 avril dernier, seuls 12 % des semis étaient réalisés à l’échelle nationale, d’après FranceAagriMer. Ils sont en retard de 5 points par rapport à 2023.

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