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Peste porcine africaine Le virus se répand en Europe

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a publié ce jeudi 30 janvier 2020, une mise à jour de la présence de la peste porcine africaine (PPA) dans l’Union européenne (UE). Le rapport présente toutes les phases de l’épidémie de novembre 2018 à octobre 2019. Il illustre une forte hétérogénéité de la présence du virus au sein de la zone communautaire.

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« La situation varie considérablement d’un État membre à l’autre en raison de multiples paramètres, notamment la structure des différentes productions porcines nationales, les conditions géographiques ou encore les caractéristiques des populations de sangliers », explique l’Efsa dans son communiqué. Dans son analyse, le rapport pointe notamment du doigt les élevages non industriels de petites tailles qui « présentent des défis particuliers s’agissant des programmes d’éradication de la peste porcine africaine (PPA). En effet, il est difficile d’identifier les exploitations concernées ou de contrôler les mouvements des animaux et des personnes, et les mesures de biosécurité y sont souvent plus faibles. »

 

La PPA cartographiée au sein de l’Union européenne

Depuis son introduction dans l’union en 2014, la PPA s’est progressivement répandue en Europe de l’Est, avec un pic atteint en Roumanie en 2018, avant de prendre la direction de l’Europe occidentale, où un sanglier a été signalé positif pour la première fois en Belgique. « La PPA est présente dans chacun des pays tiers à la frontière orientale de l’Union européenne, à l’exception de la Turquie », où de nouvelles introductions sont à craindre.

 

De novembre 2018 à octobre 2019, « la présence de la PPA a également été confirmée en Slovaquie et en Serbie, s’ajoutant à la liste des pays touchés dans l’UE, tandis que la République tchèque a été reconnue officiellement indemne de PPA en mars 2019 », poursuit l’Efsa.

 

Cela dit, « toutes les zones touchées par la PPA sont essentiellement contiguës, à l’exception d’introductions isolées en République tchèque (désormais résolues), dans l’ouest de la Pologne et en Belgique », mesure le rapport.

 

Identifier les facteurs de risque

Dans le but de renforcer les mesures de biosécurité et les autres mesures d’atténuation des risques, l’Efsa avait également pour mission :

 

À la suite de cette évaluation, l’Efsa indique « que les conclusions et recommandations parues dans le précédent rapport en 2018 restent valables ».

Les recommandations par l’Efsa

Dans la dernière partie de son rapport, l’Efsa redétaille l’ensemble des recommandations applicables en mesures préventives :

 

Ainsi, « la surveillance passive est l’outil le plus important pour la détection précoce de l’épidémie actuelle de PPA, tant pour les porcs domestiques que pour les sangliers, rappelle l’Efsa. Des niveaux élevés de biosécurité doivent être maintenus pour empêcher l’introduction du virus dans les zones encore indemnes. »

 

Les mesures correctives s’appliquent :

 

Dans le dernier cas le plus critique, « la chasse au sanglier doit être continue et intensive pour maintenir une faible densité de population, pour ralentir la vitesse de propagation de l’infection et pour surveiller les progrès via la surveillance active », expose l’Efsa.

 

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