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Consommation Le prix, premier frein de ceux qui ont réduit leurs achats de viande

58% des Français estiment avoir ralenti leur consommation de viande en raison de la baisse de leur pouvoir d'achat.

Les Français qui ont réduit la part de la viande dans leurs assiettes l’ont fait en majorité en raison de préoccupations économiques, selon un sondage de Harris Interactive réalisé pour le Réseau Action Climat.

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57 % des Français affirment avoir réduit leur consommation de viande ces trois dernières années, en particulier les femmes et les personnes « plus âgées », d’après un sondage Harris Interactive pour le Réseau Action Climat diffusé le 4 avril 2023. Pour une majorité d’entre eux, ce choix est d’abord motivé par la nécessité de faire des économies : 58 % estiment avoir ralenti leur consommation de viande en raison de prix trop élevés.

En deux ans, les préoccupations économiques ont pris le pas sur les autres. La santé, qui constituait la première raison de diminution de la consommation de viande en 2021, recule en effet de 6 points et se retrouve en deuxième position. La cause environnementale (45 %) et le bien-être animal (42 %) arrivent ensuite.

Les 18-24 ans, principaux consommateurs

27 % des Français indiquent par ailleurs consommer au quotidien de la viande, soit une baisse de 6 points par rapport à 2021. La majorité (62 %) privilégie une consommation hebdomadaire (+6 points). Les plus grands mangeurs de viande (au moins une fois par jour) se trouvent parmi les hommes et les jeunes de 18 à 24 ans. Les plus modérés se situent chez les personnes âgées de 50 ans et plus.

Les légumineuses pour compenser

Dans une perspective de diminution de leur consommation de viande, les Français identifient plusieurs aliments pour compenser. La majorité indique qu’elle privilégierait les légumes secs et les légumineuses (80 %), les céréales et les graines (78 %) et les aliments peu transformés (59 %) qui en sont issus.

La consommation d’algues reçoit un accueil plus mitigé (41 %), tout comme les préparations très transformées (35 %), les viandes de synthèse (26 %) et les insectes (21 %). Néanmoins, toutes ces solutions, à l’exception de la consommation d’insectes sont un peu mieux perçues aujourd’hui, qu’il y a deux ans.

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