Céréales Le blé poursuit sa baisse à l'ouverture d'Euronext
Les cours des céréales reculaient le lundi 5 décembre 2022 sur fond de récolte record de blé en Australie. Elles étaient également orientées à la baisse le 6 décembre à l'ouverture d'Euronext.
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Les cours se sont nettement repliés le lundi 5 décembre 2022, faisant suite au rapport Abares affichant une récolte de blé record en Australie à 36,6 millions de tonnes. "Les pluies abondantes qui sont tombées sur le pays ces derniers mois ont certes dégradé la qualité, mais permis une productivité élevée", explique Agritel.
Ainsi sur Euronext lundi, la tonne de blé a clôturé à 304 euros sur l'échéance de mars (–3,75 euros par rapport à la clôture précédente) et à 302,50 euros (–3,75 euros) sur celle de mai.
La tonne de maïs terminait à 291,75 euros (–2,75 euros) sur mars et à 294 euros (–3 euros) sur juin.
L’activité à l'exportation origine mer Noire avec le prolongement du corridor, conjugué à un euro qui s’était renforcé face au dollar, pénalisant la compétitivité des origines européennes, est des autres facteurs d'influence.
Reprise du dollar
À la Bourse de Chicago, les marchés des céréales ont aussi clôturé majoritairement en baisse, "dans un contexte de crainte d’une possible récession, d’un net recul des marchés boursiers, d’une baisse du pétrole et d’une reprise du dollar", souligne Sitagri. Le maïs a cédé 6 cents mais le grand perdant fut une nouvelle fois le blé avec une baisse de 22 cents.
Ce mardi 6 décembre 2022, vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 euro sur l'échéance de mars, à 303,75 euros, et 0,50 euro sur mai, à 302,25 euros.
La tonne de maïs perdait 0,25 euro, à 291,50 euros, sur l'échéance de mars et 1 euro, à 293 euros, sur celle de juin.
"Sur la scène internationale, le Pakistan a de nouveau acheté près de 500 000 tonnes de blé, portant le total à 950 000 tonnes sur ces derniers jours, essentiellement origines russes", informe Agritel.
6,9 millions de tonnes de blé exportées d'Ukraine
En Ukraine, le ministère de l’Agriculture estime les exportations de blé à ce jour à 6,9 millions de tonnes, celles de maïs à 9,8 millions de tonnes, et celles d’orges à 1,5 million. "Cela est en retrait de l’ordre de 30 % par rapport à l’an passé", signale le cabinet de conseil.
Au Brésil, selon Agrural, 93 % des maïs de première culture seraient semés.
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