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Prix agricoles Les productions animales gardent leur dynamique

Entre la flambée du cours des œufs et la progression des bovins, au mois de novembre, les prix à la production en élevage sont en hausse sur un an. À l’inverse, les grandes cultures ne retrouvent toujours pas de tendance positive.

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du ministère de l’Agriculture, publiée le 29 décembre 2017. Les prix à la consommation ont augmenté de 1,6 % sur la même période.

 

Le prix des œufs continue de grimper

Hormis pour le porc, l’ensemble des productions animales voient leur prix augmenter sur un an. Les œufs gardent leur dynamique des derniers mois avec une augmentation du prix à la production de 69 %. Le cours des gros bovins est en hausse de 6,4 % en glissement annuel, celui des veaux de 4 %, des ovins de 1,3 % et des volailles de 0,1 %.

 

En porcins, la baisse est importante avec une diminution du prix à la production de 8,1 % lors des douze derniers mois. « Les prix de la viande porcine (à la consommation) ne répercutent pas le repli des cours des porcins à la production », rapporte Agreste.

Pomme d’industrie et clémentine soutiennent les fruits

Du côté de la production végétale, les fruits tirent également leur épingle du jeu avec une hausse de 7,2 % des prix à la production. « Les prix de la clémentine corse sont particulièrement soutenus », analyse Agreste. Le ministère justifie également cette hausse par « la demande pour la pomme industrie » et « au dynamisme des exportations ».

Pas d’amélioration en grandes cultures

Les grandes cultures restent moroses. Les céréales voient leur prix diminuer de 5,4 % sur un an et les oléagineux de 8,1 %. Le ministère de l’Agriculture explique ces baisses par « un contexte de parité euro-dollar défavorable aux exportations européennes et de pression de l’offre mondiale, notamment russe ». Le cours des pommes de terre est lui en diminution de 30,7 %.

 

En légumes, la baisse s’affiche à près de 20 %. « Sous l’effet du recul des cours des salades, du chou-fleur et surtout de l’endive, qui pâtissent d’une demande atone, les prix des légumes diminuent », explique Agreste.

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