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Volailles de chair Les abattages progressent

En France, les abattages de volailles de chair progressent en poids de 3 % sur un an en août 2019, tirés par le dynamisme de la filière du poulet. En cumul de janvier à août 2019, les abattages toutes filières confondues sont toutefois en repli par rapport à 2018.

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« En août 2019, les abattages de volailles sont, en poids, équivalents à la moyenne sur 5 ans, tirés exclusivement par la filière du poulet, rapporte l’Agreste, dans sa note de conjoncture publiée le 7 octobre 2019. »

 

Les abattages totaux progressent ainsi de 3 %, par rapport à août 2018, essentiellement grâce à l’activité portant sur les poulets (+6 %). Et ce, « malgré le recul des abattages de canards, de pintades et de dindes, précise l’Agreste. Cette hausse [des abattages totaux] sur un an reste relative, compte tenu du creux saisonnier particulièrement marqué pour la dinde en août 2018 ».

Repli de l’activité depuis janvier

En cumul de janvier à août 2019, les abattages de volailles reculent néanmoins de 2,5 % en 2019 par rapport à la même période en 2018, en lien avec le repli des abattages des poulets (–1,5 %), dindes (–6 %), canards à rôtir (–1 %) et pintades (–7 %). « Ceux de canards à gaver sont en légère hausse (+1 %), restant toutefois inférieurs de 9 % à la moyenne de 2013 à 2015 (période avant influenza aviaire hautement pathogène), indique l’Agreste. Concernant les poulets, la baisse est à relativiser, compte tenu des niveaux élevés du premier semestre de 2018. »

Échanges en recul

En juillet 2019, les exportations de viande de poulet reculent de 2,8 % sur un an (–1 200 tec, tonnes-équivalent carcasse, vers l’UE et +350 tec vers les pays tiers). « Après un an de fort repli des ventes à l’Arabie Saoudite, un sursaut à la hausse est observé (+20 %, soit +950 tec) ».

 

Dans le même temps, les importations, majoritairement européennes, reculent de 1,4 %. Après une progression régulière depuis la fin de 2016, les achats auprès de la Pologne tendent à se replier depuis le printemps 2019. Depuis novembre 2018, le pays « accroît sensiblement ses exportations de viande de volaille vers la Chine, souligne l’Agreste. Le contexte de pénurie de viande de porc liée à la peste porcine africaine pourrait augmenter les flux de viandes de volaille vers la Chine, en quête de produits protéinés. »

 

Au global, en juillet 2019, « le solde extérieur des viandes de poulet équivaut à celui de juillet 2018, en légère baisse par rapport aux mois précédents : –19 100 tonnes-équivalent carcasse (tec) et –46,1 millions d’euros ».

 

 

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