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Conjoncture Les céréales tirent les prix à la production à la hausse

Les prix à la production de l’ensemble des produits agricoles ont progressé en octobre 2021. Ils accélèrent, essentiellement en lien avec l’envolée, depuis août, des cours des céréales et des oléagineux.

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. Les prix de toutes les productions, à l’exception du porc et des légumes se sont accrus.

 

 

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Les prix des céréales et des oléagineux s’envolent

Dans de détail les prix des céréales ont progressé de 38,5 % par rapport à octobre 2020 et de 54,2 % par rapport aux cours moyens de 2016 à 2020. Agreste explique cette forte progression par une demande très dynamique couplée à « une arrivée de récoltes limitées dans trois des principaux pays exportateurs (Russie, Canada, États-Unis) ».

 

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Les prix des oléagineux continuent également de s’envoler, ils sont ainsi « supérieurs de 65,1 % aux cours de 2020 et de 75,5 % aux cours moyens de 2016 à 2020 ». Pourquoi ? À cause du manque de disponibilité en colza et de la demande soutenue en huiles.

 

Du côté des fruits les prix sont restés « fermes par rapport à ceux d’octobre 2020 et à la moyenne des cours sur la période de 2016 à 2020 ».

 

En revanche, pour les légumes les prix d’octobre 2021 baissent en glissement annuel même s’ils dépassent les prix moyens de 2016 à 2020. La baisse sur un an est notamment due au « recul des cours des tomates, des salades, mais aussi des légumes plus automnaux (endives, poireaux, choux-fleurs, carottes) pour lesquels la demande est peu soutenue ».

 

La plupart des prix des produits animaux progressent

Du côté de la viande porcine, sous l’effet du « ralentissement de la demande asiatique depuis l’été et de concurrence accrue sur le marché européen, les cours des porcins confirment la baisse sur un an, entamée en septembre 2021 ».

 

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« Les prix des gros bovins et des veaux sont au plus haut depuis le début de l’année, en lien avec une demande européenne dynamique et une offre peu étoffée. » Pour les ovins, les prix sont eux aussi largement supérieurs aux prix moyens de 2016 à 2020 « conséquence d’une offre toujours trop restreinte au regard de la demande ». Les prix des volailles se sont, quant à eux, raffermis par rapport à l’an passé.

 

Le dynamisme de la demande internationale a tiré les prix du lait de vache vers le haut. Quant aux prix des œufs, « ils confirment la nette reprise engagée en août sur fond d’offre insuffisante ».

 

Quant aux prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées, ils augmentent de 0,7 % sur un an et de 4,3 % par rapport à la moyenne de 2016 à 2020, sous l’effet notamment de la progression du prix des viandes, des fruits, des poissons et crustacés.

 

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