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Commercialisation Une « très, très bonne année » pour Rungis

Le millésime 2020 aura été, malgré la crise sanitaire et les craintes que fait planer le Brexit, une « très, très bonne année » pour le marché de Rungis, premier marché de gros en Europe, affirme son président Stéphane Layani.

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« Ça a été une très, très bonne année, le marché va bien, le marché est très résilient, on s’est adapté aux deux confinements. Au premier, ç’a été un peu dur, au deuxième on s’est très bien adapté », a déclaré Stéphane Layani, le président du marché d’intérêt national de Rungis, sur l’antenne de la radio Europe 1.

Les restaurateurs ne représentent que 13 % des clients

« Il n’y a aucune liquidation d’entreprise cette année, et deux entreprises sur trois ont des volumes en hausse ou égal à l’année dernière, donc en fait on va faire un Noël fantastique, c’est l’effervescence et on attend tous nos clients avec beaucoup de plaisir, parce que les Français ne voudront pas faire l’impasse sur Noël », a-t-il ajouté.

 

Évoquant « la détresse financière et psychologique des restaurateurs » qui restent fermés pour tenter d’endiguer la pandémie de Covid-19, Stéphane Layani a relativisé l’impact de cette donnée sur la bonne marche de Rungis : « C’est 13 % de nos clients, ce n’est pas l’essentiel de notre chiffre d’affaires. »

Des effets de rebond

« Il ne faut jamais oublier que ce qui ne se mange pas quelque part se mange ailleurs et clairement, il y a eu un jeu de vases communicants », a-t-il ajouté, indiquant que le marché avait aidé les entreprises plus dépendantes de la restauration, avec un fonds de solidarité de 4 millions d’euros, un effort de solidarité qui se poursuivra en 2021.

 

« C’est une année compliquée, c’est une année à à-coups, c’est une année à fermetures, mais à chaque fois qu’on a rouvert, notamment les commerces non-essentiels, il y a eu des effets de rebond », a indiqué Stéphane Layani.

On ne va pas arrêter tout commerce avec la Grande-Bretagne

Concernant le Brexit, « il y a un impact » sur le commerce avec le Royaume-Uni, qui représente 100 millions d’euros de chiffre d’affaires par an, a reconnu Stéphane Layani, « mais on s’adapte », a-t-il assuré.

 

« Bien sûr, il y aura des droits de douane ; bien sûr, ce ne sera pas aussi fluide, mais on ne va pas arrêter tout commerce, toute relation avec la Grande-Bretagne », premier pays d’exportation en matière agroalimentaire, a poursuivi le patron de Rungis, se disant « sûr qu’il y aura à la fin un accord ».

 

> À lire aussi : Rungis, un appel à candidature pour reprendre le « train primeur » (21/12/202020)

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