Volaille Une campagne pour défendre le modèle avicole européen
Les filières européennes de la volaille ont lancé une campagne de communication cofinancée par la Commission européenne, avec l’objectif de renforcer la confiance des consommateurs dans la qualité de leurs produits. La dinde française occupe une place de choix dans ce programme de (re)conquête.
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« C’est de la dinde ! » Tel est le nom donné à la campagne de communication lancée à la fin de juin par le Comité interprofessionnel de la dinde française (Cidef). Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme européen (2020-2022) visant à « renforcer la confiance des consommateurs et des professionnels dans la qualité de la volaille européenne ». Les interprofessions de la volaille de quatre autres pays européens (Allemagne, Pays-Bas, Pologne et Italie), ainsi que l’organisation représentative de la filière à l’échelle du vieux continent (Avec) en sont les partenaires.
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La volaille européenne en chiffres
Le dossier de presse, publié à l’occasion du lancement de la campagne française, passe en revue les principaux chiffres de la filière avicole européenne. On y apprend notamment que « la consommation de viande de volaille européenne a augmenté de 23 % au cours des dix dernières années, pour atteindre 25,3 kg par habitant et par an » en 2019. Une tendance qui devrait se poursuivre.
Le vieux continent est le troisième bassin de production mondial, derrière la Chine et les États-Unis. En 2019, la production européenne de volaille s’élève à plus de 15 millions de tonnes, dont 13 millions de tonnes de poulet (82 %). La Pologne, le Royaume-Uni, la France et l’Espagne pèsent pour plus de la moitié des volumes.
Chasse aux fake-news
Mais le cœur de ce programme vise bien à promouvoir « l’excellence » agricole européenne. « Les législations européennes ont été mises en place afin de respecter au mieux les principes tels que le bien-être animal, la sécurité alimentaire et la production durable afin que les consommateurs soient sûrs d’acheter des produits de volaille de qualité supérieure, » rappelle la campagne. Malgré tout, certaines idées reçues persistent.
Pour s’en défaire, plusieurs faits objectifs sont exposés aux consommateurs :
- « En Europe, toutes les volailles sont élevées au sol […] et ont un accès contant à de l’eau fraîche et à des aliments qui concourent à une croissance harmonieuse » ;
- « La volaille européenne n’est pas traitée aux hormones » ;
- « Les antibiotiques ne sont prescrits qu’en cas de maladies […] et les éleveurs ont l’obligation de respecter une période de retrait assurant que tout résidu est totalement éliminé par l’animal avant sa mise sur le marché » ;
- « La volaille européenne est sans eau ajoutée. »
La dinde française est mise en avant comme « symbole » de ce modèle agricole. Les différents modes d’élevage (standard au sol, label rouge, agriculture biologique) et leurs caractéristiques sont ainsi présentés au consommateur. Le régime des animaux est également passé au crible. « Aucun additif, antibiotique ou autre hormone de croissance n’entre dans l’alimentation des dindes », insiste les partenaires.
Miser sur la qualité nutritionnelle
« La filière a souhaité développer des messages positifs autour de la viande de volaille en s’appuyant sur ses qualités nutritionnelles : apports en protéines, faible teneur en lipides et ses apports en acides gras poly-insaturés de type oméga 3 », résume la campagne. Et parmi ces viandes, la dinde se distingue par son faible apport calorique et sa très large gamme de produits « pour toutes les occasions et tous les budgets. »
Conseils de préparation et recettes complètent cette campagne promotionnelle sur plusieurs supports.
> Pour plus d’informations : le site internet du programme
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