Lait de chèvre Un prix « insuffisant » face à la hausse des charges
Pour la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec), « transformateurs et distributeurs doivent intégrer la hausse des coûts de production dans les négociations commerciales ».
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« Seul un prix de 790 €/1 000 litres permet une rémunération du travail juste et une prise en compte du surcoût de production des deux dernières années », soutient la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec), dans un communiqué publié le 16 janvier 2020.
Le syndicat pointe notamment les « deux sécheresses consécutives auxquelles les éleveurs ont dû faire face sans être accompagnées de hausses de prix ». La Fnec rapporte notamment une hausse de 3,7 % de l’Ipampa (1) lait de chèvre sur les douze derniers mois, « diminuant la marge nette des exploitations caprines ».
Le marché intérieur comme principal débouché
Pour la Fnec, l’absence de revalorisation du prix du lait de chèvres lors des négociations commerciales de 2019 a engendré « une stagnation des volumes », avançant une sensible hausse de la collecte de 0,2 % en novembre 2019, par rapport à 2018.
Alors que le marché intérieur reste le principal débouché des fromages de chèvre, « il est impératif d’enclencher une dynamique positive pour permettre de reconquérir les volumes et de donner des perspectives durables aux producteurs », insiste le syndicat. Il enjoint les distributeurs à revaloriser « sans tarder » le prix du lait de chèvre. « La filière caprine ne peut pas être oubliée une deuxième fois des États-généraux de l’alimentation. »
(1) Ipampa : indice des prix d’achat des moyens de production agricole.
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