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Inondations Sept départements reconnus au titre des calamités agricoles

À la suite des inondations survenues du 28 mai au 6 juin, sept premiers départements ont été reconnus au titre des calamités agricoles, lors d’une réunion exceptionnelle, mardi 26 juillet, du Comité national de gestion des risques en agriculture.

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Près de deux mois après les inondations survenues du 28 mai au 6 juin 2016, le Comité national de gestion des risques en agriculture (CNGRA) s’est réuni, de manière exceptionnelle, mardi 26 juillet au ministère de l’Agriculture. Avec pour objet : l’examen des premiers dossiers de pertes de fonds. Sept départements ont ainsi été reconnus au titre des calamités agricoles : l’Indre, le Loir-et-Cher, le Loiret, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, le Val-de-Marne. Et le montant des indemnisations a été évalué à 1,5 million d’euros.

Prochaine réunion le 19 octobre

 

Les principaux agriculteurs touchés sont des maraîchers et des horticulteurs. Mais ces pertes de fonds peuvent aussi concerner tout type d’agriculteurs dès lors par exemple qu’ils ont des bâtiments et des clôtures endommagés. Il revient désormais à ceux touchés de procéder à leurs déclarations auprès de la DDT. Pour le moment, les dommages ont été estimés à 5 millions d’euros, en perte de fonds. Le Comité se réunira à nouveau le 19 octobre afin d’évaluer les dossiers de même nature dans d’autres départements, ainsi que les premiers relatifs aux pertes de récolte.

 

1,5 M€

C’est le montant des premières indemnisations

Lâcher de barrage : qui paye quoi ?

 

Cette réunion exceptionnelle a aussi été l’occasion d’aborder le sujet des zones d’expansion des crues et de lâcher de barrage sur des parcelles agricoles, survenues lors de ces mêmes inondations. Ces opérations ont été effectuées au titre de la solidarité nationale, afin d’épargner les habitants des villes notamment. Plusieurs régions ont ainsi été touchées par ce type de mesures : le Centre, l’Aube, l’Île-de-France et les Hauts-de-France. Une expertise est en cours et devrait donner lieu à une première évaluation des dégâts en septembre, a indiqué Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA, en charge du dossier sur la gestion des risques au sein du syndicat. « Notre priorité reste bien évidemment la protection des populations, mais il est logique aussi d’estimer les dommages provoqués par ce type d’opérations et de savoir qui paye quoi. » Le syndicat souhaite que le ministère de l’Agriculture se réapproprie le dossier actuellement entre les mains de la commission mixte inondation (CMI).

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