Broutards Le climat s’assombrit pour les animaux non-vaccinés
L’Italie reste le principal acheteur, mais l’animation commerciale est assurée par les exportations vers l’Allemagne ou la Tunisie pour les animaux vaccinés à plus de 60 jours. Les achats pour la France sont également plus réguliers.
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L’offre reste mesurée dans le centre du pays. Les éleveurs profitent d’une herbe tardive pour récupérer les retards de croissance.
L’écoulement est assez fluide pour les sujets vaccinés à plus de 60 jours. La tendance est plus lourde dans les mâles charolais ou limousins vaccinés à 10 jours pour l’Italie.
À Moulins-Engilbert et Châteaumeillant, les mâles charolais U de 350 à 400 kg se sont repliés à 2,56 €/kg vif et la catégorie 400 à 450 kg est à 2,48 €. La vaccination reste indispensable pour prétendre à l’export.
Parmi les animaux non-vaccinés, les expéditions vers l’Espagne sont plus compliquées face à un encombrement des ateliers. Les exportateurs ne veulent plus gérer les cas positifs FCO, engendrant trop de complications et de frais face à une moins-value à la revente sur le marché intérieur. Les écarts de prix entre les animaux vaccinés ou non s’agrandissent et peuvent atteindre entre 100 et 150 €. Le marché Châteaubriant se retrouve dans cette cible avec une majorité d’animaux de moyenne conformation non-vaccinée.
L’activité commerciale est plus calme dans les blonds d’Aquitaine. Un regain de l’offre est observé à l’approche de la saison hivernale.
Les opérateurs faisant de la repousse ou exportant sur l’Italie ou les Pays-Bas font pression sur les prix sur le marché de Cholet ou de Châteaubriant. Les mâles de 300 à 350 kg se négocient entre 3,25 et 3,35 €. Sur les marchés du sud-ouest, ces mêmes broutards se vendent à 3,50 € à Agen.
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