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Assises de l’eau 23 mesures pour réduire les prélèvements

L’objectif est, entre autres, de réduire les prélèvements d’eau de 10 % d’ici à 2025 et de 25 % en 15 ans. Tous les usages sont concernés : domestiques, agricoles, industriels.

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« Les conséquences du réchauffement climatique sont d’ores et déjà perceptibles, en particulier sur les ressources en eau à travers les épisodes de sécheresse plus nombreux et plus intenses. Nous devons bien évidemment lutter contre les causes du dérèglement climatique, mais il nous faut aussi lutter contre ses conséquences déjà visibles et travailler dès maintenant à l’adaptation de notre pays à ces nouvelles contraintes. Dans la pratique, cela signifie qu’il faut arrêter de considérer l’eau comme une ressource inépuisable », a déclaré François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire ce 1er juillet 2019.

 

Avec Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État, il est venu clôturer les secondes Assises de l’eau en présentant un pacte d’une vingtaine de mesures pour faire face au dérèglement climatique qui affecte nos ressources en eau. « Je suis convaincue que ces mesures contribueront efficacement à rénover notre gestion de la ressource en eau et à renforcer notre résilience face au dérèglement climatique. Maintenant, nous devons passer à la réalisation concrète de ces actions. Nous aurons besoin de la mobilisation de tous, et tout particulièrement sur le terrain, pour économiser et protéger cette ressource précieuse qu’est l’eau », a encore affirmé Emmanuelle Wargon.

Trois objectifs prioritaires

23 actions concrètes ont émergé pour faire face à une disponibilité réduite et plus aléatoire de la ressource. Trois grands objectifs prioritaires sont particulièrement visés :

5,1 milliards d’euros sur 2019-2024

Pour mettre en œuvre ces actions, les agences de l’eau apporteront un soutien financier à hauteur de 5,1 milliards d’euros sur la période de 2019 à 2024. En complément, la Banque des territoires élargira le champ des emprunts dit « Aquaprêts » (sur des durées de 25 à 60 ans) pour financer les projets de restauration des cours d’eau et des milieux humides.

 

Afin d’assurer une bonne articulation entre les objectifs de préservation de la ressource en eau et les autres politiques, notamment celle de l’aménagement et de l’urbanisme, les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) seront généralisés d’ici à 2025 partout où des enjeux de gestion de l’eau ont été identifiés. Leurs préconisations seront mieux intégrées dans les documents d’urbanisme (plan local d’urbanisme, schéma de cohérence territoriale).

 

« Enfin, l’État, ses établissements publics et leurs partenaires favoriseront les changements de comportements en renforçant la communication vers le grand public et les acteurs économiques », conclut le communiqué de presse des ministères.

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