Nappes souterraines 62 % des réservoirs à un niveau normal ou supérieur à la normale

« L’évolution du niveau des nappes [au 1er novembre 2016] traduit une situation habituelle de passage progressif vers la période de recharge hivernale », indique le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) dans un communiqué diffusé le 16 novembre 2016. Ainsi, la proportion de points en baisse a diminué depuis août (48 % contre 82 %) alors que celle de points stables et en hausse a augmenté, passant respectivement de 12 % et 5 % de la fin d’août à 31 % et 20 % à la fin d’octobre.

Jusqu’à 60 % de déficit de pluies

C’est sur la façade ouest que le déficit de pluviométrie est le plus fort. S’il atteint 40 % en moyenne sur le territoire, il culmine à 60 % dans les Landes, la Charente-Maritime et la Vendée. L’état des nappes est ainsi classé défavorable par le BRGM pour les nappes calcaires du sud de la Vendée. Les aquifères de la Région Paca et ceux de la vallée du Rhône sont aussi à des niveaux majoritairement inférieurs à la normale.

Des nappes qui profitent des premières recharges hivernales

À l’inverse, l’Aude et l’Hérault ont reçu le double du cumul mensuel moyen à cette période de l’année. Plus à l’Ouest, les nappes alluviales de l’Adour et du gave de Pau sont à des niveaux stables, avec des valeurs proches ou supérieures à la normale. Le BRGM note que pour ces dernières, l’année hydrologique a été « plutôt favorable ».

Le nord-est du territoire présente lui aussi une situation favorable, avec des niveaux à nouveau à la hausse pour la nappe alluviale de la plaine d’Alsace. Ces niveaux sont à la baisse pour la nappe des formations tertiaires de la Brie au Tardenois, mais celle-ci « profite des conditions humides de ces derniers mois avec des niveaux légèrement supérieurs aux normales ».

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