Volailles de chair Les mises en place de poussins continuent de reculer
Pour toutes les espèces de volailles de chair, à l’exception du poulet, les mises en place de poussins ont fortement reculé en novembre 2020. La production et les abattages ont également régressé.
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Celles despintadeaux et des dindonneaux ont connu de fortes baisses puisqu’elles ont respectivement reculé de 34,8 % et de 19,2 %.
Les mises en place de poulets reculent de 7,6 % par rapport à la moyenne quinquennale
Ces baisses font suite à de forts replis en octobre 2020 où les mises en place avaient déjà reculé de 38,8 et 35,5 %.
Pour les canetons, les mises en place se replient de 9,2 % en glissement annuel, après avoir renoué avec les niveaux de 2019 en septembre et octobre 2020.
« Concernant les poulets, la hausse sur un an (+1,3 %) dissimule un niveau d’activité moindre, comparativement à la moyenne sur cinq ans (–7,6 %) », précise Agreste.
Une production en repli
En novembre 2020 toujours, la production de volailles de chair s’est repliée de 2,8 % en poids sur un an. Ce chiffre cache de fortes disparités entre les espèces, puisque la production de canards se replie de 15,7 %, celles de pintades de 23,2 % et celle de dindes de 7,4 %. En cumul sur onze mois, la production de volailles de chair se contracte de 1,6 %.
Du côté de l’aval, en décembre 2020, les abattages « de volailles de chair se replient de 0,9 % en poids sur un an ». Pour certaines espèces, le recul de l’activité par rapport à décembre 2019 est très marqué. C’est le cas pour les canards à rôtir (–10,1 %), les dindes (–5,4 %) et les poules de réforme (–20,7 %).
La grippe aviaire ne pénalise pas trop l’abattage des canards à gaver
« Concernant les autres volailles festives, l’activité baisse moins fortement en décembre pour les pintades », constate Agreste. En effet, après plusieurs mois de baisse, les abattages ne reculent que des 1 % en poids, notamment en raison de l’alourdissement du poids des animaux.
Les abattages de canards à gaver, quant à eux, progressent de 1,4 % en glissement annuel en poids, « malgré les abattages sanitaires et préventifs opérés au sein d’élevages du Sud-Ouest de la France », pour prévenir l’épidémie d’influenza aviaire.
Pour l’année 2020, « les abattages de volailles reculent en poids (–1,4 %), pénalisés par la baisse marquée quasiment tout au long de l’année de l’activité des filières du canard à rôtir (–18,7 %) et de la pintade (–12,8 %) ». En revanche, en 2020, les abattages de poulets ont progressé de 0,6 % par rapport à 2019.
La consommation recule sur un an
Du côté de la consommation de viande de volaille, en novembre 2020, elle a reculé de 3,1 % par apport à novembre 2019. Cette chute est imputable au recul de la consommation de « canard (–20,3 %), de pintade (–17,7 %) et du ralentissement pour la viande de poulet (–1,9 %) ».
« Comparée à la moyenne sur cinq ans, la consommation de viande de volailles reste toutefois soutenue (+3,3 %), tirée par la viande de poulet (+6,8 %) et de dinde (+9,7 %) », souligne Agreste.
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