Génétique végétale Le génome de la féverole a été séquencé
Ces travaux réalisés sur la féverole par un consortium international, dont fait partie l’Inrae, faciliteront la sélection variétale sur des caractères d’intérêt liés aux enjeux de forte demande en protéines végétales et d’évolution des pratiques agricoles.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Un consortium international, comprenant des chercheurs de l’Inrae, « est parvenu à assembler et annoter pour la première fois la séquence du génome géant de la féverole », signale l’institut de recherche français dans un communiqué paru le 23 mars 2023. Le génome de la féverole, légumineuse aux graines riches en protéines et économe en engrais azotés, est quatre fois plus grand que le génome humain. Sa reconstitution est donc un « vrai défi » et a été permise par les avancées récentes des techniques de séquençage.
De nouvelles perspectives de recherche
« L’information génétique chez la féverole est portée sur seulement 6 paires de chromosomes. Le chromosome 1 (le plus long) fait à lui seul la taille des 23 chromosomes du génome humain », précise l’Inrae. Ces travaux, publiés dans le journal Nature, ouvrent de nouvelles perspectives de recherche, par la comparaison des génomes de légumineuses entre eux.
Le consortium a par exemple mis en évidence pour la première fois les gènes contrôlant des caractères d’intérêt comme la taille des graines chez cette légumineuse. L’étude lève « un verrou pour la sélection variétale de cette espèce, considère l’Inrae. Elle permettra notamment d’améliorer la performance des variétés vis-à-vis des aléas climatiques et des pressions de ravageurs, ainsi que la régularité du rendement et la valeur nutritionnelle des graines. »
Pour accéder à l'ensembles nos offres :