Intrants InVivo se lance dans la vente en ligne
À l’occasion de sa convention annuelle, InVivo a annoncé le lancement en septembre prochain d’une place des marchés en ligne pour les intrants agricoles.
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À la veille de sa convention annuelle du 19 décembre, InVivo est revenu sur la cession de Neovia au groupe américain ADM. « L’opération nous a permis de financer la création d’une place des marchés en ligne pour les intrants agricoles », a annoncé Thierry Blandinières, le directeur général d’InVivo. Par là, InVivo se prépare à la digitalisation du secteur, et investit dans la « troisième voie de l’agriculture ».
« L’idée est de faire plus qu’un outil simplement marchant. Nous voulons que l’agriculteur puisse garder le lien avec le technicien », a complété Laurent Martel, directeur général de Bioline Group. 70 personnes travaillent sur ce projet, qui représente un investissement de 50 millions d’euros sur trois ans. Il devrait voir le jour en septembre 2019. La vente de céréales n’est pas encore d’actualité.
Des activités en développement
Lancée le 12 novembre, l’activité d’assurance d’InVivo,Bioline Insurance, compte déjà plus de 5 000 ha engagés. « 30 à 40 coopératives devraient adhérer au projet au cours de 2019 », a estimé Laurent Martel. Un peu plus de quinze coopératives sont à ce jour engagées.
Trois nouvelles coopératives ont rejoint Be Api, (La Flandre, Terre d’Alliances, et la Dauphinoise), portant à 36 le nombre de coopératives affiliées. « Pour le moment, cela concerne principalement la modulation intraparcellaire vis-à-vis de la fertilisation. Nous passerons très vite à la modulation pour les semis et l’application des produits phytosanitaires », a affirmé Laurent Martel.
+ 60 % de chiffre d’affaires
Bioline affiche un chiffre d’affaires consolidé de 340,6 millions d’euros pour 2017-2018, contre 212,9 M€ en 2016-2017. « Ce résultat est principalement dû à l’intégration de Phyteurop, et du développement de notre secteur des semences au Brésil, notamment en soja », a expliqué Laurent Martel. La contribution du pôle des semences s’élève à 122,8 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires de l’activité de biocontrôle est en baisse, à 23 millions d’euros. « Nous avons été pénalisés par les incendies en Californie, qui ont détruit de nombreuses cultures de fraise et de baies », a déclaré Laurent Martel.
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