Login

États-Unis Le Congrès légalise la culture du chanvre

© C. Faimali/GFA

Le Congrès américain a approuvé le 12 décembre 2018, la légalisation de la culture à grande échelle du chanvre et le retrait de ce cousin du cannabis de la liste des substances contrôlées, ouvrant les États-Unis à un nouveau « marché en pleine croissance ».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

La mesure était soutenue aussi bien par des Démocrates que des Républicains, qui défendaient cette opportunité de diversification pour les agriculteurs américains. Elle figure dans une vaste loi sur l’agriculture qui a été adoptée par une très nette majorité à la Chambre des représentants (369 voix pour, 47 contre), après son passage confortable au Sénat (87 voix pour, 13 contre) la veille.

En attente de signature

Cette loi doit encore être signée par Donald Trump pour entrer en vigueur. « Je serais heureux de lui prêter mon stylo en chanvre pour l’occasion », a plaisanté, optimiste, le chef des Républicains au Sénat et allié du président américain, Mitch McConnell. Ce conservateur élu dans l’État rural du Kentucky a vigoureusement défendu cette mesure, après avoir déjà, en 2014, poussé à l’autorisation de programmes pilotes.

« C’est le fruit du travail de beaucoup d’entre nous ici à Washington mais surtout la victoire des cultivateurs, transformateurs, fabricants et consommateurs qui vont pouvoir bénéficier de ce marché en pleine croissance », a-t-il ajouté dans l’Hémicycle. Concrètement, cette loi reconnaît le chanvre comme un « produit agricole et le retire de la liste des » drogues et autres substances contrôlées, explique Mitch McConnell.

Un cadre plus large

Cette loi « permet aux chercheurs travaillant sur le chanvre de demander des bourses fédérales au ministère de l’Agriculture » et aux agriculteurs d’assurer leurs cultures. Le ministre américain de l’Agriculture s’est réjoui plus largement de l’adoption du farmbill, qui porte sur plus de 800 milliards de dollars et inclut également des mesures d’aides aux agriculteurs ainsi qu’un programme d’aide alimentaire, « un solide filet de sécurité pour les cultivateurs et éleveurs ».

AFP

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement