Matériels agricoles Vent d’espoir chez les concessionnaires
Malgré des immatriculations en berne et des commandes qui peinent à reprendre, le Sedima termine l’année sur une pointe d’optimisme.
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Ce n’est pas terrible mais ça pourrait être pire ! Le Sedima (syndicat des concessionnaires de machines agricoles), qui termine le tour de France de ses fédérations et son enquête sur la conjoncture économique, se veut prudemment optimiste pour la prochaine campagne. Certes, la tendance sur les commandes de matériels neufs est toujours négative au second semestre de 2017, aussi bien en grandes cultures (–2 %) qu’en polyculture-élevage (–0,2 %), mais les baisses sont plus contenues qu’au deuxième trimestre de 2016 (–10 % chez les céréaliers et –6 % en élevage).
Les ventes de matériel d’occasion repartent
Alors que les immatriculations de tracteurs standards poursuivent leur plongeon, avec un retrait de 15 % sur les dix premiers mois de 2017, par rapport à la même période en 2016, le marché de l’occasion retrouve quelques couleurs. Au deuxième semestre, les commandes ont progressé de 0,2 % en grandes cultures et 1,6 % en polyculture-élevage. Parallèlement, les prestations d’atelier et de service après-vente ont diminué de 1,7 % dans les zones céréalières et progressent de 1,6 % dans le secteur de l’élevage.
Coup de frein sur le matériel viticole
De son côté, le matériel viticole qui restait sur une bonne dynamique depuis 2013 a vu ses ventes s’effondrer au second semestre de 2017 après la vendange catastrophique dans certains vignobles. Sur les dix premiers mois de l’année, les immatriculations de tracteurs étroits sont en baisse de 15,7 % par rapport à la même période en 2016.
Les stocks pèsent moins
Parmi les points positifs, les concessionnaires pointent une réduction de leurs stocks, qui retrouvent un niveau acceptable, en particulier pour le matériel d’occasion. Néanmoins, le Sedima a noté de grandes disparités régionales, avec des situations plus difficiles dans le Rhône-Alpes et en Auvergne-Limousin. Globalement, le moral des distributeurs s’améliore, en particulier dans les zones de polyculture-élevage.
Corinne Le GallPour accéder à l'ensembles nos offres :