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Blé et colza 12 % de la récolte australienne emportés par la sécheresse

Les champs de l’ouest de l’Australie devraient permettre de rattraper le rendement national. © Pxhere

La sécheresse entraînerait une perte d’environ cinq millions de tonnes de la récolte de blé et colza d’hiver par rapport à l’année dernière d’après les estimations du ministère australien de l’Agriculture.

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Dans ce rapport, le ministère rappelle que les régions du Queensland et de la Nouvelle-Galles-du-Sud ont été les plus fortement touchées par la sécheresse de cet hiver austral. Elles perdraient respectivement 38 et 46 % de leurs volumes de cultures d’hiver par rapport à 2017-2018. « Des conditions défavorables dans toute la région ont décalé les travaux de semis au-delà de la fenêtre favorable, souligne le ministère, et les rendements sont attendus bien en dessous de la moyenne. »

Une compensation à l’Ouest

Cependant, cette baisse sera compensée au niveau national par une augmentation de production dans les régions de l’Ouest de 12 %, grâce à des prévisions de rendements optimistes. « Dans les régions de l’Ouest, des précipitations au bon moment en fin d’automne, et des pluies hivernales importantes, ont augmenté les niveaux d’humidité dans le sol, et les rendements sont attendus en hausse », note le ministère.

Au total, l’Australie devrait produire d’après ces projections, 33,2 millions de tonnes de cultures d’hiver, soit une baisse de 12 % représentant 4,7 millions de tonnes par rapport à 2017-2018. Pour le blé, cela représenterait une perte de 10 % à 19,1 millions de tonnes. Et pour le colza, une chute de 24 % avec une récolte projetée à 2,8 millions de tonnes.

Les surfaces de semis de printemps devraient de plus fortement décliner en raison de la sécheresse, avec des chutes de l’ordre de 50 % pour le coton, et de 10 % pour le riz. Les conditions des mois à venir seront cruciales, et des pluies sont nécessaires dans le Sud-Est pour assurer la reprise au printemps. Par ailleurs, comme le prévoit le ministère, « des conditions favorables pourraient favoriser les rendements dans l’ouest du pays au-delà des prévisions actuelles ».

Ivan Logvenoff

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