Semences 300 000 € pour conserver les ressources phytogénétiques
Le ministère de l’Agriculture a annoncé le 26 octobre 2017 deux nouvelles actions pour la « conservation de la diversité du patrimoine génétique des plantes cultivées ». De son côté, le Gnis a décidé d’apporter une contribution financière annuelle dès cette année.
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Le ministère de l’Agriculture lance un appel à projets pour « soutenir la caractérisation et la pérennisation des collections de ressources phytogénétiques de plantes cultivées ». Cet appel à projet est doté de 300 000 €, afin de compléter les moyens mobilisés depuis 2015 pour constituer une équipe spécifique pour structurer la conservation de ces ressources.
« Ce sont ainsi 80 variétés d’aubergine, 603 variétés d’avoine et 36 variétés de triticale, gérées par l’Inra et appartenant à la collection nationale française qui sont versées au pool commun prévu par le Tirpaa (1), précise le ministère de l’Agriculture. Ces variétés pourront ainsi être accessibles à tout utilisateur de la recherche de la sélection intéressé au niveau international. »
Un financement annuel du Gnis
Le Gnis, Groupement national interprofessionnel des semences et plants, rappelle dans un communiqué paru le même jour, que « la recherche publique et les semenciers assurent la gestion de 27 collections privées regroupant près de 37 000 plantes, dont deux, le maïs et le blé, ont été mises à la disposition de la communauté internationale ».
Son président, François Desprez, a annoncé le 26 octobre à Stéphane Travert, un financement annuel pour la conservation des ressources génétiques, dont le montant sera fixé en conseil d’administration le 31 octobre. Cette contribution du Gnis sera répartie « à parts égales » entre le fonds constitué par le ministère pour la gestion des collections françaises et le fonds de partage des avantages du Tirpaa.
« Le Gnis souhaite que de nombreux autres acteurs économiques et associatifs, concourent à la préservation et l’utilisation de la biodiversité, en le rejoignant dans cet effort financier », détaille François Desprez. Stéphane Travert s’est félicité de cet engagement du Gnis « qui constitue la première contribution volontaire d’un secteur semencier national au Tirpaa ».
I.E.
(1) Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’agriculture et l’alimentation.
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