Cellule de crise La Dordogne balayée par un violent orage
Mercredi, le 4 juillet 2018, vers 17 heures, un épisode orageux a touché la Dordogne, occasionnant de nombreux dégâts sur les cultures et les exploitations.
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Durant le violent orage qui a balayé le département, les stations météo ont enregistré des précicipations extrêmes, plus de 30 mm de pluie en 20 à 40 minutes, soit 30 litres par mètre carré par endroits, conjugués à des bourrasques de vents supérieures à 100 km/h. Cet épisode orageux a occasionné d’importants dégâts, notamment sur l’agglomération périgourdine.
Les deux tiers du département touchés
L’agriculture et les exploitations agricoles n’ont pas été épargnées. « Les premières remontées de nos techniciens font état de nombreuses filières agricoles impactées, constate Michel Campagnaud, le directeur de la chambre d’agriculture. L’épisode orageux a touché les deux tiers du département. »
« Dans le Périgord central, les dégâts recensés concernent le maraîchage et la fraisiculture, avec de nombreux tunnels et serres arrachés, décrit-il. Les maïs, les tournesols et le blé qui était prêt à être moissonné sont couchés. Sur les secteurs de Nailhac, Badefols, Hautefort, de nombreux noyers qui étaient gorgés de fruits sont à terre ou cassés ainsi que de nombreux châtaigniers. »
Du côté de l’élevage, qu’il s’agisse de bovins, d’ovins ou de canards, les inquiétudes sont surtout liées à l’absence d’électricité depuis près de 24 heures pour certains. Un foyer périgourdin sur quatre a été privé d’électricité au plus fort de l’épisode.
La chambre d’agriculture a mis en place dès ce jeudi matin, une cellule de crise avec un numéro d’appel unique pour recueillir les signalements des dégâts agricoles et les besoins urgents. En cas de dégâts dans vos parcelles ou sur votre maison, vous pouvez appeler le 05 53 45 19 00.
Le numéro avait enregistré une trentaine d’appels en début d’après-midi, mais les réseaux de téléphonie mobile et fixe n’étaient pas encore rétablis sur plusieurs secteurs. L’évaluation des dégâts et des exploitations touchées devraient prendre quelques jours.
Claude Hélène Yvard
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