Bourse de Chicago Le blé américain chute face à la concurrence russe

« Il est devenu évident après l’achat par l’Égypte de 295 000 tonnes de blé russe que les Russes ont du blé à vendre en quantité à un prix visiblement attractif, souligne Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting. Le marché, qui avait fait monter le prix du blé américain ces derniers temps en se basant sur l’idée que la récolte russe était peut-être un peu juste, a dû réévaluer la situation. »

Le maïs dans le sillage du blé

Les cours du maïs ont été, selon lui, tirés vers le bas par les prix du blé ainsi que par de nouveaux chiffres en provenance du Brésil semblant indiquer une plus grande surface consacrée au maïs que celle prévue initialement. Selon un rapport hebdomadaire du département américain de l’Agriculture, les récoltes de maïs étaient par ailleurs réalisées à hauteur de 89 % au 1er décembre aux États-Unis, contre 98 % en moyenne à cette époque de l’année.

Les moissons de soja étaient pour leur part quasi terminées, à 96 %. Il est étonnant, selon Mike Zuzolo, « que les cours du soja soient parvenus à se maintenir malgré les nouvelles sur les négociations entre les États-Unis et la Chine ». Le président américain Donald Trump a estimé mardi lors d’une conférence de presse à Londres qu’un accord commercial avec la Chine pourrait « attendre après l’élection » présidentielle de novembre 2020 aux États-Unis.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé, a terminé mardi à 3,8125 dollars contre 3,8200 dollars lundi (–0,20 %).

Le boisseau de blé pour livraison en mars, le plus actif, a fini à 5,2525 dollars, contre 5,3525 dollars à la précédente clôture (–1,87 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le plus échangé, s’est établi à 8,7100 dollars, contre 8,7050 dollars lundi (+0,06 %).