Eau La moitié des nappes présentent des niveaux hauts
Les niveaux des réservoirs ont bénéficié d’une recharge très bénéfique grâce aux précipitations de janvier à mai.
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Au 1er juin 2018, la moitié des nappes affiche un niveau « modérément haut à très haut », indique le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) dans son dernier bilan sur l’état des nappes diffusé le 14 juin 2018. Dans le détail, 23 % des réservoirs sont « très hauts ou hauts », 27 % sont « modérément hauts », 27 % se situent dans la moyenne. 15 % sont modérément bas et 8 % « bas à très bas ».
Le bassin Adour-Garonne au-dessus de la moyenne
« Cette situation confirme l’incidence notable des pluies du début de l’année qui se sont prolongées tardivement », explique le BRGM. C’est le cas notamment sur l’ensemble du bassin Adour-Garonne dont les niveaux sont pour beaucoup au-dessus des valeurs moyennes.
La grande partie des nappes du Bassin parisien est aussi concernée. Dans les aquifères karstiques des régions de Montpellier et de Nîmes, le BRGM fait état de niveaux hauts, voire très hauts pour cette période de l’année. Les nappes de la Région Corse présentent aussi des niveaux hauts.
Les secteurs les moins favorables en termes de remplissage sont, par exemple, les aquifères des secteurs amonts de la Région Paca, les aquifères de la vallée du Rhône, particulièrement en aval de Lyon, et la nappe des sables du Maine. Ils présentent des niveaux plutôt bas pour la moyenne.
Fin de la période de recharge hivernale
Le BRGM note par ailleurs que « la tendance d’évolution du niveau des nappes traduit globalement la fin de la période de recharge hivernale et le passage progressif vers la période de basses eaux ». Une situation assez habituelle pour cette période de l’année.
Le nombre de points dont la tendance d’évolution est orientée à la baisse augmente fortement au 1er juin, à 61 % (pour 39 % au 1er mai). Les pluies de mai ont principalement bénéficié à la végétation. Le nombre de points en hausse a baissé (20 % contre 41 % au 1er mai).
« Les effets de la période de recharge hivernale (octobre 2017 à avril 2018) sont marquants, souligne le BRGM. Les pluies des premiers mois de l’année 2018 ont compensé le déficit de la fin de 2017. Les récentes précipitations du mois de mai ont encore amélioré la situation. »
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