Login

Néonicotinoïdes Six usages sans alternative

Le rapport de l’Anses évaluant les risques et les bénéfices des produits phytosanitaires à base de néonicotinoïdes et de leurs alternatives a été publié le 30 mai 2018.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L’Anses a examiné les 130 usages autorisés des néonicotinoïdes. Bilan : « dans 78 % des cas, au moins une solution alternative non chimique existe ». Le rapport évoque la lutte biologique à l’aide de virus ou de bactéries, la lutte physique (huile de paraffine, argile…), la confusion sexuelle. Dans 89 % des cas, les solutions de remplacement sont fondées sur l’emploi d’autres substances actives, notamment les pyréthrinoïdes.

Remplacer les applications prophylactiques

L’Agence préconise de remplacer les applications prophylactiques comme les traitements de semences par « une observation très régulière des bioagresseurs dans les parcelles » et par la combinaison de méthodes à effets partiels.

L’Anses précise que l’impact sur les rendements est difficile à apprécier. Elle s’attend à un accroissement des contraintes de travail pour les agriculteurs et à un risque d’augmentation des coûts de production. Elle a discerné :

Pour rappel, l’interdiction des néonicotinoïdes en France est prévue à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles jusqu’au 1er juillet 2020. Par ailleurs, un règlement européen restreignant les usages de trois substances actives néonicotinoïdes (thiaméthoxame, imidaclopride, clothianidine) aux seuls usages sous serre va être promulgué.

H.P.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement