Coopérative Maïsadour Semences veut tripler son chiffre d’affaires
La marque Maïsadour Semences change de nom ce 10 avril 2018 et devient Mas Seeds « pour mieux afficher ses ambitions internationales ». Son ambition : tripler son chiffre d’affaires à l’horizon de 2026 « pour devenir un acteur majeur parmi les semenciers mondiaux ».
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Pour ce faire, la coopérative compte activer trois leviers :
- Développer ses ventes à l’international via sa présence en Europe mais aussi sur de nouveaux marchés, l’Afrique notamment ;
- Accroître ses volumes de production en Europe en passant de 2,5 millions de sacs de semences produits à 3,2 millions en 2022 pour atteindre 4 millions en 2026 ;
- Augmenter ses investissements en recherche et développement pour accélérer le progrès génétique et favoriser une agriculture durable.
Dans son communiqué, la coopérative rappelle que sa filiale semencière réalise 85 % de son chiffre d’affaires à l’étranger. Actuellement, il atteint 140 millions d’euros, avec une capacité de production de 25 000 ha. L’entreprise s’affiche comme « l’un des premiers producteurs de semences hybrides de maïs et tournesol en Europe. Les deux tiers de sa production sont réalisés dans le Sud-Ouest. »
Un nouvel investissement dans les Landes
La filiale du groupe coopératif se dit présent dans 40 pays, « s’appuyant sur 12 filiales à l’étranger où travaillent plus de la moitié de ses effectifs ». En France, Mas Seeds revendique 15 000 ha, 250 agriculteurs multiplicateurs, deux usines de fabrication et près de 300 salariés basés dans le Sud-Ouest.
« Nous allons y poursuivre nos investissements en recherche et développement, en ouvrant dans les Landes, dès 2018, trois nouveaux sites d’expérimentation, assure Régis Fournier, le directeur général de Mas Seeds. Nous prévoyons aussi d’investir près de 3 millions d’euros dans l’usine d’Haut-Mauco et ainsi renforcer notre capacité de production. »
Renforcement en Europe de l’Est
La coopérative affirme également vouloir conforter sa présence sur les marchés de l’Europe de l’Ouest grâce à ses implantations en Ukraine et en Russie. « 2018 verra la poursuite de cette stratégie avec l’inauguration le 1er juin prochain d’une nouvelle station de recherche et d’un nouveau siège pour sa filiale locale à Borispol, près de Kiev en Ukraine. »
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