Protéines végétales Les eurodéputés veulent réduire les importations
La commission de l’agriculture du Parlement européen a adopté ce 20 mars 2018 un plan pour les protéines végétales, qui a pour but d’augmenter l’autonomie de l’Europe. Les propositions, qui devraient orienter la Pac post-2020, seront prochainement examinées par le Parlement.
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« Aujourd’hui, nous avons adopté nos propositions pour un plan solide pour les protéines végétales en Europe qui, je l’espère, vont être reprises par la Commission et le Conseil », déclare Jean-Paul Denanot, député européen français. La commission de l’agriculture du Parlement a en effet adopté à une large majorité (35 pour, 1 contre, 6 abstentions), un projet de résolution non législative sur la future stratégie de l’Union européenne pour la promotion des protéagineux.
À intégrer dans la Pac post-2020
L’objectif de ce plan est d’augmenter l’autonomie protéique de l’Europe, en valorisant les cultures riches en protéines, mais aussi toutes les légumineuses à graines, les surfaces fourragères et en herbe. Aujourd’hui l’Europe est dépendante à plus de 90 % des pays tiers. « Ce constat n’est pas tenable, ni sur le plan de la sécurité alimentaire ni d’un point de vue social ou environnemental ! » souligne Jean-Paul Denanot.
Ce processus passe par une augmentation de la recherche, un plus grand recours à l’innovation et par une meilleure structuration territoriale des filières. Les eurodéputés souhaitent intégrer ce plan protéines à la Pac post-2020, à travers un ensemble de mesures, comme la rotation, le couplage, les associations de cultures et une aide aux services écosystémiques. Prochaine étape : l’examen du projet par le Parlement, probablement lors de la session plénière des 16 et 19 avril prochains.
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