Bioéthanol Des enzymes qui dégradent la lignocellulose
Une nouvelle famille d’enzymes capables de dégrader la lignocellulose a été découverte par l’Inra et le CNRS. Issues d’un champignon, elles offrent des perspectives intéressantes pour la transformation de la biomasse lignocellulosique en bioéthanol.
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Particulièrement difficile à dégrader pour l’industrie, la lignocellulose est une bioressource abondante car elle entre dans la composition des parois cellulaires des végétaux. Des chercheurs de l’Inra (1) et du CNRS (2) ont identifié une nouvelle famille d’enzymes qui interviennent dans le procédé de dégradation du xylane, un polysaccharide faisant partie de ce groupe de molécules. Cette découverte a été publiée dans la revue Nature Chemical Biology, le 29 janvier 2018.
Perspectives pour la filière du bioéthanol
« Cette classe d’enzyme présente un intérêt majeur pour des procédés de production de biocarburants », peut-on lire dans un communiqué de l’Inra. Issues d’un champignon, elles catalysent la coupure oxydative du xylane et facilitent ainsi la saccharification de la biomasse végétale lors de la production de bioéthanol. « Les essais menés sur la dégradation du pin et du peuplier montrent que son utilisation peut pratiquement doubler l’efficacité de la transformation de la cellulose du bois en glucose, par rapport à l’action des cellulases employées classiquement par l’industrie ».
(1) Institut national de la recherche agronomique.
(2) Centre national de la recherche scientifique.
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