Eaux souterraines L'étiage 2022 est "particulièrement sévère" sur les nappes
Alors que le début de la période de recharge des nappes d'eau souterraines "semble se profiler", nombreuses sont celles qui "affichent toujours des niveaux peu satisfaisants", estime le BRGM. Il appelle à limiter les prélèvements pour préparer 2023.
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Même si elle ralentit, la vidange des nappes d'eau souterraines "se poursuit sur une grande partie du territoire", indique le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) dans son dernier rapport mensuel publié le 13 octobre 2022. La majorité des nappes est à la baisse. "Les niveaux sont en hausse ou stables uniquement sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives, notamment au sud et à l’est de la France", indique le Bureau.
"Limiter les prélèvements"
Au premier octobre 2022, " de nombreuses nappes affichent toujours des niveaux peu satisfaisants, de bas à localement très bas" par rapport à la moyenne, relève le BRGM. "L’étiage 2022 est particulièrement sévère sur les nappes, à l’exception du Sud-Ouest, avec des niveaux à l’entrée d’hiver nettement inférieurs à ceux de l’année dernière."
Pour le BRGM, "l’unique solution pour préserver l’état des nappes" et préparer l'année 2023 est "de limiter les prélèvements en eau." Le Bureau précise que "grâce à la forte diminution des prélèvements durant ces dernières semaines", la nappe profonde de la plaine du Roussillon et la nappe des calcaires du jurassique du sud de la Vendée "ont retrouvé des niveaux conformes aux normales".
Période automnale
Toutefois, " le début de la période de recharge semble se profiler et les tendances des nappes devraient progressivement s’inverser dans les prochaines semaines", prévoit le Bureau. La situation des nappes réactives pourrait ainsi s'améliorer, tandis que les nappes inertielles " devraient rester orientées à la baisse ou se stabiliser lentement."
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