Phytos Besoin de « plus de stabilité réglementaire »
Semaine des alternatives aux pesticides et campagnes présidentielles ne font pas bon ménage, selon le Collectif Sauvons les fruits et légumes. Il dénonce des propositions « déconnectées du terrain » et générant davantage d’instabilité réglementaire à un secteur d’activité « qui n’en a pas besoin ».
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Le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France (CSFL) s’inquiète de la « tournure particulière » que prend la Semaine pour les alternatives aux pesticides cette année. En cette période préélectorale, « les promesses se multiplient », et la crainte d’être « une nouvelle fois […] les otages de débats idéologiques tronqués » pousse le Collectif de producteurs à prendre la parole dans un communiqué de presse diffusé ce 23 mars 2017.
Lutter contre les propositions trop éloignées du terrain
Leur requête : davantage de stabilité réglementaire sur ce qui touche à la protection phytosanitaire des fruits et légumes. Le CSFL constate, malgré « l’intérêt de la plupart des candidats pour le secteur agricole », « des propositions déconnectées du terrain, rarement au regard d’une analyse bénéfice/risque » qui pourraient ajouter de l’instabilité réglementaire à un secteur d’activité qui « n’en a pas besoin ».
Les appréhensions liées à la météo, aux « campagnes […] basées sur le marketing de la peur » des associations écologistes, et « aux conflits de voisinage » suffisent. S’invitant dans les débats entre producteurs et riverains, le Collectif répond « aux associations locales » qui attisent ces conflits, que « la profession s’est engagées depuis plusieurs années dans l’instauration de règles de bonne conduite visant à assurer la coexistence apaisée entre activités agricoles et riverains ».
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