Login

Parlement européen Feu vert à un nouvel arsenal contre les parasites végétaux

Orobanche dans un champ de tournesol. © F. Mélix/GFA

Le Parlement européen a formellement donné son accord ce 26 octobre 2016 à une nouvelle législation visant à mieux protéger la flore européenne de parasites végétaux.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Les eurodéputés ont rejeté le seul amendement présenté, validant de fait l’accord politique sur ces nouvelles règles trouvées avec le Conseil. L’objectif est de faire face aux risques accrus par la mondialisation des échanges et le changement climatique.

Prévenir l’entrée de nouveaux ravageurs

« Cette régulation vise d’abord à prévenir l’entrée de parasites végétaux dans l’UE (Union européenne), ensuite à éradiquer des organismes nuisibles dont la présence est découverte, et enfin à contenir toute expansion d’une épidémie si on devait échouer sur le premier point », a expliqué Anthea MacIntyre, eurodéputée et rapporteure de la proposition au Parlement européen, lors d’un débat précédant le vote.

La nouvelle réglementation doit faciliter une détection plus en amont et une éradication rapide des parasites végétaux nuisibles. Parmi les outils dont va se doter l’UE, le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, a souligné l’importance de la priorisation des plans d’action pour l’éradication des parasites identifiés, la simulation d’exercice dans le cadre de ces plans, ou encore la possibilité pour l’UE d’adopter une politique plus proactive contre l’entrée de parasites végétaux depuis des pays tiers ainsi que sur l’importation de plantes et produits végétaux.

Des exemples récents

Les États membres restent toutefois responsables en matière de contrôles de produits importés, a-t-il souligné. La dernière révision de la réglementation en la matière datait de 2000. L’UE a depuis fait face à plusieurs épidémies destructrices pour certaines plantes, comme Xylella qui s’attaque aux oliviers en Italie mais aussi dans le sud de la France, ou Chalara, qui a ravagé les forêts de frênes britanniques et récemment provoqué la fermeture de cinq forêts dans le nord de la France.

AFP

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement