Phytos Les actions du CEPP définies

On attendait la liste des actions visant à la réalisation d’économies de produits phytopharmaceutiques dans le cadre du dispositif expérimental des CEPP (certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques). La voilà. Trois arrêtés du 12 septembre 2016 viennent d’être publiés au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture ce 22 septembre 2016.

Le premier définit les 20 actions standardisées d’économie de produits phytopharmaceutiques. Parmi ces actions, on note :

• La réalisation de lâchers de trichogrammes contre la pyrale du maïs ;
• L’utilisation d’un stimulateur de défense des plantes pour lutter contre diverses maladies fongiques ;
• Le semis d’une association de légumineuses gélives avec du colza d’hiver pour remplacer les traitements herbicide et insecticide d’automne ;
• L’association d’une variété de colza à la floraison très précoce avec la variété principale pour éviter un traitement insecticide contre les méligèthes ;
• L’accompagnement au placement des traitements fongicides des céréales avec un outil d’aide à la décision (OAD) ;
• L’utilisation d’OAD pour optimiser les traitements fongicides sur les maladies du feuillage du blé tendre, et contre le mildiou de la pomme de terre ;
• L’utilisation de variétés de pomme de terre peu sensibles au mildiou ;
• L’ajout d’un adjuvant pour réduire la consommation de fongicides ciblant les maladies du feuillage du blé ;
• S’équiper en agriculture de précision pour éviter les recouvrements lors de la pulvérisation…

Mises en œuvre par le distributeur

Ces actions tendant à la réduction de l’utilisation des risques et des impacts des produits phytopharmaceutiques doivent être mises en œuvre par les distributeurs de produits phyto et donnent lieu à délivrance des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques.

Le deuxième arrêté définit la méthodologie d’évaluation des actions standardisées d’économie de produits pharmaceutiques. Ainsi, chaque action est évaluée selon trois critères afin d’établir le nombre des certificats associés : son effet sur la réduction d’usage et d’impact, son potentiel de déploiement, sa facilité de mise en œuvre et son bilan économique.

Le troisième arrêté définit la méthodologie de calcul et la valeur des doses-unités de référence des substances actives phytopharmaceutiques.

Florence Mélix