Marchés Le blé remonte à Chicago

« On craint une dégradation des cultures de blé en Allemagne, ce qui a poussé de nombreux investisseurs à récupérer leurs gains après avoir parié sur la baisse des cours », avance Mike Zuzolo, de Global Commodity & Analytics Consulting.

Après une situation catastrophique pour les cultivateurs de blé en France, c’est au tour des agriculteurs allemands de prévenir que les rendements risquent d’être décevants à la suite d’une météo défavorable, notamment en Bavière.

Le Brésil allège les restrictions sur le maïs américain

À cette actualité favorable aux cours du blé s’ajoutent des éléments encourageants pour la demande de maïs au Brésil, dont les autorités ont annoncé leur volonté d’alléger les restrictions sur les importations de céréales américaines produites à base d’OGM.

Cela « ne va peut-être pas faire augmenter de façon massive les exportations américaines mais c’est la première actualité positive après une série de mauvaises nouvelles », rappellent dans une note les experts d’Allendale.

« Le marché essaie peut-être de s’accrocher à cette actualité pour se stabiliser pendant quelques jours », estiment-ils. Les cours agricoles américains évoluent à un bas niveau, notamment le blé, face à une configuration défavorable au marché, en premier lieu la bonne tenue des cultures américaines.

Dans le sillage du pétrole

Enfin, les cours ont bénéficié « de l’influence des autres marchés, notamment celui du pétrole » après des chiffres hebdomadaires bien accueillis sur l’offre américaine d’or noir, conclut Mike Zuzolo, de Global Commodity & Analytics Consulting.

Le boisseau de maïs, environ 25 kg, pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a fini à 3,3500 $ contre 3,3400 $ en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour septembre, lui aussi le plus actif, valait 4,1025 $, contre 4,0125 $ la veille.

Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, se négociait 9,5550 $ contre 9,5300 $ précédemment.