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L’euphorie, jusqu’à quand ? L’euphorie, jusqu’à quand ?

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Comme l’an dernier, la demande mondiale reste soutenue, mais les disponibilités chez les exportateurs sont moindres et réparties différemment. Ceci n’empêche pas la concurrence d’être particulièrement rude. L’arrivée de récoltes abondantes en provenance de l’hémisphère Sud – Argentine et Australie – pourrait accentuer la compétition, en dépit de quelques interrogations quant à la qualité de ces récoltes. Même si ses disponibilités sont plus faibles cette année, la Russie reste aux avant-postes et réussit même à fournir l’Algérie. En revanche, elle pourrait se faire plus discrète dans les prochains mois, en raison de la hausse des taxes à l’exportation, ou d’une possible instauration de quotas.

Pour l’heure, l’envolée des cours (plus de 300 €/t sur Euronext fin novembre) ne paraît pas de nature à ralentir l’appétit des importateurs. S’ajoute à cela une forte demande en bioéthanol. Une certaine détente sur les cours semble cependant se dessiner au fur et à mesure de l’avancement de la campagne. En particulier, les incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie de Covid et à son intensité rendent imprévisibles les réactions du marché. Après la petite année 2020-2021, l’UE et la France devraient bénéficier de cette conjoncture et retrouver des volumes d’exportations plus habituels, de l’ordre de 30 Mt pour l’UE, et de plus de 17 Mt pour la France. Leurs stocks de fin de campagne sont cependant attendus en légère hausse.

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