Pois L’export vers l’UE se porte bien
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Les surfaces poursuivent leur mouvement de Yo-Yo et passent de 167 000 ha en 2018 à 173 000 ha cette année, loin des 215 000 ha de 2016 et 2017.
Les rendements sont très hétérogènes, avec un net avantage pour les variétés d’hiver, mais progressent dans la plupart des régions, pour une moyenne nationale de 40 q/ha (35 en 2018) et une production de 690 000 t, en hausse de 100 000 t par rapport à l’an dernier.
Les disponibilités pour le marché sont, toutefois, en légère baisse, conséquence d’un stock de début de campagne très faible.
Sur le marché intérieur, les fabricants d’aliment du bétail se montrent toujours aussi peu intéressés par le pois malgré un écart de prix en diminution avec le blé fourrager (environ 30 €/t). Seule la destination en ingrédients alimentaires et non alimentaires se maintient à 140 000 t. Les exportations vers l’Union européenne progressent régulièrement et devraient atteindre 230 000 t cette année, essentiellement vers la Belgique, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.
En revanche, l’export vers les pays tiers est quasi en panne depuis deux ans, en raison principalement d’une taxe de 50 % instituée par l’Inde sur ses importations de pois jaunes. Le stock de fin de campagne (environ 150 000 t) retrouverait ainsi son niveau de 2017-2018.
Principal producteur et exportateur mondial, le Canada enregistre, pour sa part, une hausse des superficies de 20 %, à 1,75 Mha, et une production de l’ordre de 4,3 Mt, dont 75 % exportées essentiellement vers la Chine, le Bangladesh et les États-Unis.
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